Le
professeur de psychiatrie par correspondance Laurent Cantamessi et la tribu des idiots vous le diront, il ne faut pas confondre les torchons et les serviettes,
il ne faut pas confondre l’extrême-droite avec la nouvelle droite, il ne faut
pas confondre un penseur «puissant et immense» (Tel le voit
les idiots et, identiquement … les néo-fascistes de Voxnr ) avec le premier activiste
d’extrême-droite venu.
Ce qui
prouve cette différence entre un subtil et profond-penseur-philosophe (PPP pour
la suite) et les têtes pensantes d’idiocratie d’un côté et de l’autre les
activistes d'extrêmedroite, est, par exemple, la compréhension que les uns et les
autres ont de la marche du monde. D'ailleurs PPP lui-même n'hésite pas à l'affirmer avec une grande douceur, très calmement et avec sérénité ...
Les seconds
voient des complots partout, les premiers … ne font que suggérer une telle idée ;
les premiers ne nient pas la Shoah et/ou l’existence les chambres à gaz – Ils n’en parlent pas …- les seconds
trouvent les thèses des négationnistes fort vraisemblables.
Un nouvel
entretien avec PPP va apporter une nouvelle démonstration que se poser
cette question n’a rien saugrenu. Voyons
cela.
Nicolas Gauthier - Complot jésuite, complot franc-maçon ou
« judéo-maçonnique », complot synarchique, complot
bolchevique, complot néonazi, complot islamiste, ne mettrait-on pas le complot
à toutes les sauces ? Et d’où viennent toutes ces théories du complot ?
Alain de
Benoist - Il n’y a pas de théories du
complot.
PPP commence
par nous dire qu’il n’y a pas de théorie du complot. Gérald Bronner, qui a
sérieusement travaillé sur cette notion est donc un
âne.
Il y a d’une
part une mentalité conspirationniste et, de l’autre, une série d’interprétations
complotistes d’un certain nombre d’événements.
En d’autres
termes, et en toute logique, on comprend donc par cette phrase qu’il y a, pour
PPP, d’un côté des interprétations désignées comme «complotistes» mais qui sont
peut-être vraies (On verra plus bas à laquelle PPP pense), et de l’autre des
interprétations qui relèvent d’une «mentalité conspirationniste» et qui sont donc
probablement le fait de simplets et/ou de paranoïaques (Pour ce type de «mentalité», relevant de
la psychiatrie, voir avec un expert : le Professeur Cantamessi, élève de
PPP).
J’avais publié, en 1992, une étude sur la
psychologie du conspirationnisme (Voir ICI). Depuis lors,
Pierre-André Taguieff a consacré à ce sujet une série d’ouvrages qu’on peut
considérer comme définitifs.
PAT ayant,
avec sa thèse Sur la Nouvelle droite, consacré la respectabilité de PPP, on comprend
pourquoi PPP, qui n’est pas toujours avare de reconnaissance, estime ses
travaux «définitifs» …
La mentalité
conspirationniste consiste d’abord à considérer de manière systématique que
tout discours officiel est mensonger, que tout ce qui est important est
dissimulé, bref que «la vérité est ailleurs».
PPP pense
ici, à l’évidence, au cas des paumés qui gravitent autour de
Soral. Un lecteur métapolitichien n’ayant jamais, au grand jamais, regardé un
épisode de X-Files ne se sentira ici concerné en rien. La culture d'un métapolitichien est d'une profondeur philosophique qu'on imagine même pas !
Et, dans un
deuxième temps, à affirmer que les vrais auteurs des événements sont des
puissances malignes, des « forces obscures » tapies dans
l’ombre, qui « tirent les ficelles en coulisses » et agissent
de façon souterraine pour parvenir à des fins inavouables. On désigne ainsi un
bouc émissaire intemporel, transhistorique, omniprésent – « Ils sont
partout ! » –, qui poursuit son intérêt particulier au détriment
de l’humanité. Ces puissances ténébreuses s’incarnent généralement dans une
catégorie d’hommes qu’il suffirait d’éliminer pour que les choses retrouvent
leur cours normal. Cette catégorie répulsive correspond à ce que Claude Lefort appelle
très justement les «hommes en trop».
Ce
paragraphe sert surtout à amener le suivant (Lire plus bas). On note au passage l’escroquerie intellectuelle qui consiste – PPP est
coutumier du fait - à évoquer le nom
d’un intellectuel réputé de gauche pour rendre «insoupçonnable» le reste de ce
qu’il dit. Ce même quand, comme ici, la notion dont a parlé cet intellectuel
n’a pas grand chose à voir avec ce dont on parle. Peu importe ce tour de
passe-passe, cela suffit pour plonger un idiot ou un autre dans une admiration béate
envers PPP
Il n’est pas
difficile d’apercevoir les soubassements religieux de cette mentalité. Ces
«hommes en trop», quelle que soit l’étiquette qu’on leur
attribue, sont une figure du Diable, dont ils ont d’ailleurs tous les
attributs.
Nous y
voilà. Pour être conspirationniste, il faut forcément, d’après PPP, avoir une
certaine sorte de croyance religieuse. On est passé de Claude Lefort au christianisme.
PPP vient de planter le cadre dans
lequel il «pense» le conspirationnisme.
Mais dans la
mentalité conspirationniste, on observe aussi l’écho du mythe de la « Caverne »
chez Platon : ce que nous voyons autour de nous, et que nous croyons bien
réel, n’est qu’illusions et tromperie. C’est un théâtre d’ombres. D’où cette
coupure dualiste qui double le monde réel, décrété illusoire, d’un
arrière-monde où s’activent les «chefs d’orchestre invisibles».
Le discours conspirationniste est un discours de l’apparence et du masque.
Vous avez
compris. Platon était le premier conspirationniste. La preuve il était dualiste
NG - S’interroger
sur le conspirationnisme, ne serait-ce pas d’ailleurs déjà prêter le flanc à
l’accusation de complotisme ?
Critiquer le
conspirationnisme vous fait en effet placer immédiatement au nombre des
complices ou des idiots utiles. Pour la mentalité conspirationniste, rien n’est
neutre.
On serait
curieux ici de savoir ce qui pour PPP est «neutre» …
Il y a d’un
côté les agents du complot, de l’autre les affidés et les crédules. Toute
contradiction, tout démenti, devient alors une preuve supplémentaire de
l’existence du complot.
PPP confond
ici (Délibérément ?) conspirationnistes et paranoïaques
Les thèses
conspirationnistes, autrement dit, font un usage systématique du soupçon
freudien : la dénégation confirme le symptôme.
PPP adresse
ici un clin d’œil aux démolisseurs de la psychanalyse qui aiment à croire que
l’œuvre de Freud se ramène à ce qu’ils en ont compris. Pour PPP Les freudiens, comme les
platoniciens, sont, semble-t-il, des sortes de crypto-conspirationnistes.
C’est bien
connu, la ruse suprême du Diable est de faire croire qu’il n’existe pas !
PPP flatte
ici les amateurs de «bons mots» pour qui un bon mot vaut toujours mieux que
discours rationnel et construit.
De même,
dans l’histoire, rien pour les conspirationnistes ne relève du hasard. L’action
sociale-historique est débarrassée de tous ses aléas grâce à une théorie
linéaire de la causalité qui est censée tout expliquer les événements sont
produits mécaniquement par des agents cachés, qui manipulent les hommes comme
on appuie sur un bouton pour obtenir l’effet désiré. Ni marge d’erreur ni zone
d’incertitude : tout a été prévu, tout a été « orchestré ».
A part
quelques individus effectivement «simples» ou franchement dérangés qui
exactement défend ce genre de conspirationnisme-là ? (PPP est coutumier de cette commune et grossière
astuce rhétorique qui consiste à imputer aux autres, à tort ou à raison, des raisonnements simplistes
pour mieux les caricaturer et ainsi passer pour une sorte de sage)
Ce simplisme
fait bon marché de ce que Jules Monnerot appelait l’hétérotélie, les «effets
pervers», l’accident, l’exception, les dynamiques systémiques, etc.,
bref tout ce qui fait la complexité de la vie sociale-historique réelle.
On sera
d’accord avec lui sur ce constat que la vie sociale-historique est complexe (Belle découverte en vérité).
Mais est-il besoin de faire référence à Jules Monnerot pour cela ? Cette
allusion à l’ancien membre du comité scientifique du Front National a bien
évidemment pour but de faire un nouveau clin d’œil à ses amis d’extrême-droite.
Quant aux
conspirationnistes, ils se posent d’emblée comme une élite d’initiés, d’experts
autoproclamés, titulaires d’un savoir qui surplombe le savoir caché de ceux
contre lesquels ils se dressent. Magiquement exemptés de l’aliénation où
baignent leurs contemporains, ils sont ceux qui « savent » (on
ne sait par quel miracle), dès lors fondés à regarder de haut les « naïfs »
qu’on « mène par le bout du nez ».
Ici PPP
décrit surtout l'aspect cognitif, il n’apporte pas grand chose à la compréhension générale du phénomène. Il brouille celle-ci.
NG - L’histoire
de l’humanité abonde néanmoins en vrais complots. Il y a d’abord les
assassinats politiques, réussis (Henri IV, John Fitzgerald Kennedy ou Anouar
el-Sadate) ou manqués (Ronald Reagan, Jean-Paul II ou Jacques Chirac). Mais
comment faire la part des choses entre «vrais» et «faux»
complots ?
Bien sûr
qu’il y a de vrais complots. Tout comme il y a des secrets d’État, des
mensonges d’État, des actions secrètes menées par les services de renseignement,
des lobbies, des groupes d’influence, des attentats sous «faux drapeau»,
etc. Si le conspirationnisme se bornait à vouloir faire toute la lumière sur
tel ou tel événement, ou à s’interroger sur ce qui se passe à l’arrière-plan de
la vie politique et sociale, il n’y aurait rien à lui reprocher.
Certainement
puisque ce ne serait plus du conspirationnisme !
Ce qu’on
peut en revanche critiquer, c’est son systématisme obsessionnel, sa «logique»
paranoïaque, ses interprétations fantasmatiques, ses bouffées délirantes.
(On peut lire le rapport clinique d'un de ces cas par l'élève de PPP, le Professeur Cantamessi - Voir ICI)
Ici PPP fait
une description fort restrictive du conspirationnisme. Si on pense que cette logique enveloppe plus largement celui-ci, est-on en
droit de s’interroger sur quelqu’un qui estime , tout comme son ex-collègue "intellectuel de Flash ", avoir été l’objet d’une
conspiration du silence ?
NG - À propos des
attentats du 11 septembre 2001, Roland Dumas, ancien ministre des Affaires
étrangères, assure ne pas croire en la version officielle des événements pas
plus qu’à son avatar conspirationniste. Y aurait-il une sorte de troisième
voie, fondée sur le principe d’opportunité ?
La position
de Roland Dumas me paraît assez sage. Il n’y a pas besoin d’être
conspirationniste pour constater que la version officielle des attentats du 11
septembre laisse pour le moins à désirer, ou pour penser que Lee Harvey Oswald
n’était sans doute pas le seul homme impliqué dans le complot pour tuer
Kennedy.
Après une
série de généralités plus ou moins acceptables, nous en arrivons au noyau de
cet entretien. Quelle est la position de Roland Dumas ? Voir ICI (Il est
«impressionné par les arguments des deux côtés», il parle de «thèse
officielle»). PPP a fait
passer un message. Si on peut tout contester. Pourquoi ne pas contester également la Shoah ?
On aura noté
au passage la malhonnêteté intellectuelle qui consiste à comparer l’attentat du 11 septembre
avec l’assassinat de JF Kennedy. Il y a eu, dans un premier temps, plusieurs
versions pour ce second fait historique DONC POUR PPP il n’est pas inenvisageable qu’une future sorte de «commission warren» établisse que,
finalement ce sont des américains qui se sont «débarrassés» de 3000 de leurs compatriotes ; à moins
que ce soit les «américano-sionistes». Va savoir …
Il y a une
vertu du doute, et le «dubitationnisme» va souvent de pair avec
l’esprit critique.
Certainement
mais il existe un dubitationnisme systématique qui, du fait qu'il ne respecte pas d'autres vertus, n’a plus rien à voir avoir
le fait d’avoir l’esprit critique.
Mais ce qui frappe chez les
conspirationnistes, c’est qu’ils ne sont capables de douter que d’une manière
unilatérale. Hypercritiques vis-à-vis des «versions officielles»,
ils sont d’une crédulité sans bornes pour toutes les « versions
alternatives ».
Mais l'ex-professeur Robert Faurisson, lui, ne fait pas cette erreur...Il est juste «hypercritique»... Est-ce qui plaît à PPP chez cet homme ?
Or, comme l’esprit critique ne se partage pas, il faut
examiner les unes et les autres avec la même rigueur.
C’est vrai
que quand on écoute parler Roland Dumas dans cette vidéo, ce qui frappe le plus est sa «rigueur intellectuelle» ...
Cela dit,
nous sommes à une époque qui ne peut que favoriser le conspirationnisme :
à un moment où les gens «ne comprennent plus ce qui se passe»,
parce que leurs repères se sont effondrés, les «explications»
simplistes, qui prétendent rendre intelligible ce qui paraît incohérent, ne
peuvent que trouver une oreille complaisante chez un public toujours plus
grand.
Certainement ! C'est même la raison qui fait que des idéologues peuvent raconter n'importe quoi sous le regard ébahi d'idiots.
***************
Sur Alain de Benoit, voir également ICI et LA
Sur sa technique rhétorique (au sens le plus négatif du terme) un de ses textes les mieux ficelés est celui-ci. Alain de Benoist arrive à parler longuement de l'antisémitisme sans jamais parler de la Shoah ! Comme si elle n'avait jamais existé donc ... Ce texte est d'ailleurs un monument de mauvaise foi.
Il mériterait à lui seul une longue analyse tant on peut y trouver rassemblée une multitude des procédés rhétoriques qu'utilisent Alain de Benoist pour essayer de prouver qu'il ne serait qu'un "intellectuel qui s'interroge" (Qui hait qui ?) face à un homme de parti pris (Pierre-André Taguieff) - la question que l'on peut alors se poser étant de savoir jusqu'à quel point AdB est conscient de tous les aspects de cette rhétorique ou s'il ne pousse pas, tout simplement la perversion intellectuelle à un point culminant ...
Sur sa technique rhétorique (au sens le plus négatif du terme) un de ses textes les mieux ficelés est celui-ci. Alain de Benoist arrive à parler longuement de l'antisémitisme sans jamais parler de la Shoah ! Comme si elle n'avait jamais existé donc ... Ce texte est d'ailleurs un monument de mauvaise foi.
Il mériterait à lui seul une longue analyse tant on peut y trouver rassemblée une multitude des procédés rhétoriques qu'utilisent Alain de Benoist pour essayer de prouver qu'il ne serait qu'un "intellectuel qui s'interroge" (Qui hait qui ?) face à un homme de parti pris (Pierre-André Taguieff) - la question que l'on peut alors se poser étant de savoir jusqu'à quel point AdB est conscient de tous les aspects de cette rhétorique ou s'il ne pousse pas, tout simplement la perversion intellectuelle à un point culminant ...
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Je ne crois pas que de benoist ait la perversité que vous lui prêtez
RépondreSupprimerJe pourrais avancer que vous connaissez bien mal de quoi est capable ce «bon» monsieur AdB mais cela ne nous avancerait pas beaucoup…
SupprimerCe que constate simplement, pour ne s’en tenir qu’aux idées, est que, malgré qu’il répète à qui veut bien avoir la naïveté de le croire (Tel ce bon PAT en son temps), qu’il n’aurait «plus rien à voir avec l’extrême-droite», il ne se contente pas lorsqu’un de ses anciens compagnons de route meurt - c’est un exemple parmi d’autres – de lui rendre hommage en tant qu’ami – ce qui est tout à fait honorable – MAIS BIEN de réitérer et de défendre le système de valeurs propre à l’extrême-droite.
Il n’y a donc rien d’illégitime à supposer que chaque fois qu’il ouvre la bouche pour répondre à un comparse et un de ses admirateurs inconditionnels (ici NG) il tienne un discours qui, pour QUI SAIT LIRE, envoie des signes de connivence très transparents à des idiots (site idiocratie) ou autres crétins et/ou petits bourgeois réactionnaires se piquant de culture élitiste.
Alain de benoist c'est de l’extrême droite maquillé " en nouvelle droite ", comme pour les antisémites du parti "antisioniste" avec soral ... ce serait mieux qu'ils assument leurs idées...
RépondreSupprimerJe vous laisse la responsabilité de cette "déduction" simpliste ainsi que celle de ce qui semble être de votre part une sorte de voeu ...
SupprimerSi Alain de Benoist a probablement conservé un certain nombre des convictions profondes qui étaient les siennes lorsqu’il était militant d’extrême-droite (Comme, par exemple, l’idée qu’il y ait une nécessité à ce que l’Europe garde une «unité culturelle» commune face à d’autres grands ensembles géopolitiques et que cette unité doive, à son sens, avoir des liens avec une «origine ethnique» commune et un rejet du "judéo-christianisme" dans son ensemble - aussi bien moral, politique que philosophique ) est certain.
Je ne crois pas, par contre, que LUI (je n’en dirais certainement pas autant de bons nombre de ses admirateurs) soit, comme la racaille d’extrême-droite commune, raciste et antisémite.
Quant à comparer la grossièreté des sophismes sot-raëliens avec certaines petites tricheries sémantiques qu’il a, consciemment ou non, la fâcheuse habitude de faire lors de certains entretiens comme celui analysé ci-dessus, non, je ne le crois pas non plus.
Disons pour être clair que ni Nicolas Gauthier ni François Bousquet (Cf Mémoire vive ») ne sont à la hauteur pour poser les questions qu’il serait vraiment intéressant de poser aujourd'hui à Alain de Benoist.
Mais monsieur Mézigue, ne serait-il pas temps, pour ne pas passer éternellement pour un affabulateur et/ou un envieux, de nosu dire d'où vous parlez ? ADB n'avait-il pas ces travers de double discours ou de discours clin d'oeil quand vous travailliez avec lui ? Est-ce alors pour cela que vous avez quitté la ND ?. Autrement dit, ne serait-il pas tant de parler enfin franchement, plutot que de rester dans l'allusif vaguement diffamant, le procès d'intention, l'insulte rapide (exactement ce que vous avez fait du reste avec Asensio, qui soudain n'est plus votre tete de turc). Quand on change aussi facielemnt d'ennemi (au point de modifier votre nom de blog tous les trimestres), c'est bien qu'on agit plus par ressentiment, par vengeance ponctuelle, que par un véritable souci didactique, contrairement à vos dires. ADB ne vous prend plus au téléphone, c'est ça ? Et Asensio n'est plus une "petite ordure d'extreme-droite" depuis. ? Depuis quand au fait ? Etes-vous tout simplement crédible ?
RépondreSupprimerJe valide sans hésitation votre commentaire et je ne peux que vous remercier pour vos remarques tant elles soulignent ce que peut être une compréhension très infantile et très limitée de ce qui m’anime et donc me montrent qu’il y a peut-être nécessité, effectivement, à être un peu plus didactique auprès de la partie la plus sotte, ou la moins informée, de mes lecteurs. Je vous répondrai donc plus en détail un peu plus tard sur certaines questions que soulèvent, sans doute sans le savoir, vos remarques de brave gamin cybernaute.
SupprimerPour ce qui concerne Juan Asensio (puisque vous parlez de lui) vous devriez pouvoir, puisque vous semblez vous intéresser de près à ce blog, répondre par vous-même à la question que vous posez tant vous avez toutes les informations en mains si vous voulez bien vous donner la peine de les lire ; et tant je n’en ai rien caché (ce qui annihile vos accusations farfelues de dissimulation et d’insincérité)
Sur la base d’informations le concernant qui courent sur la Toile, je l’ai soupçonné un temps d’être l’auteur d’un blog qui me diffamait, moi et ma femme, d’une façon particulièrement débile et ordurière. J’ai depuis fait mon mea culpa et ce blog a disparu. Mes «sentiments» vis-à-vis de lui ont alors effectivement changé, ils sont redevenus neutres.
Rien par contre ne vous permet de dire, dans un sens ou un autre, que je le considèrerais comme quelqu’un qui, sur le plan des idées – le seul et véritable plan qui m’intéresse ici, contrairement à ce que votre infantilisme psychologique envahissant vous fait croire, - serait devenu mon «ami» ou quelqu’un avec qui nous aurions un plein accord idéologique.
J’ai simplement noté que lors d’une émission de grande écoute à laquelle il était invité il a clairement souligné - contrairement aux personnes qui sont généralement mes cibles sur ce blog et qui du fait de leur appartenance, sinon de fait d’idées, à l’extrême-droite, la minimisent ou la nient (D’où ce fil d’une ironie grinçante à propos d’un CSOJ fantôme …) – la spécificité de la Shoah.
Sur cette question je vous invite, si vous voulez avoir la prétention de comprendre pleinement ce que j’écris et quelle est ma position sur cette question, à lire ou (mieux) relire ce fil : http://paresia.wordpress.com/2010/07/15/ivan-segre-la-reaction-philosemite/#comments.
Sur le fait que cette question du négationniste est bien l’une des questions clefs liées à la compréhension de ce qui fait la spécificité de «l’extrême-droite, je vous invite à regarder cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=_hLOTxf60p4
Sur les raisons qui m’ont fait continuer le blog au-delà de mon différend avec JA, je vous invite à relire les premières lignes de ce fil : http://tatamoche.blogspot.fr/2013/08/un-cas-ordinaire-de-betise-neodroitiste.html
A vous lire
PS : Pour votre information, si j’ai, un temps continué d’être en relation épisodique avec lui, notamment par de brefs courriels, il y a plus de vingt ans que je n’ai plus de contact téléphonique avec Alain de Benoist et plus le temps passe et plus je crois que nous n’avons plus rien à nous dire par ce canal. Votre supposition psycho-débile tombe donc à plat.
Ecartons tout d’abord les inquiétudes que vous manifestez à mon égard. Passer pour un «envieux» auprès d’une poignée de lecteurs psychologiquement infantiles est le cadet de mes soucis ; de même ne pas être «crédible» auprès de gens qui n’ont pas le début du commencement de compréhension des questionnements à quoi renvoie ce mot (Question de la Vérité/Véracité).
SupprimerPlus injurieux est l’accusation d’affabulation qui, si les mots ont un sens, revient à dire que j’inventerais des choses qui n’existent pas. Je suis curieux et donc en attente que vous me disiez où et quand j’aurais affabulé à propos de la trame idéologique commune qu’il y a entre l’extrême-droite et la nouvelle droite.
Pour ce qui est de la question de savoir «d’où je parle», je vous invite à relire plus attentivement la partie 1 de ma réponse à FD http://tatamoche.blogspot.fr/2013/03/soral-contre-dufoing.html
Je parle du point-de-vue de quelqu’un qui, contrairement à vous, s’est, depuis de très longues années, interrogé sur la possibilité, qu’il y aurait ou pas, d’accéder à une sorte de «neutralité axiologique» dans la partie du domaine de la «science» politique (pour autant qu’elle telle «science» puisse être épistémologiquement justifiée) qui est relié aux questions métaphysiques.
En d’autres termes je pars d’interrogations philosophiques pour ensuite me tourner vers la compréhension de certains phénomènes politiques et inversement. Si je devais donner un exemple de la démarche intellectuelle qui m’anime, je pourrais choisir celle d’Hannah Arendt car à travers celui qui fut son professeur, son amant et le sympathisant ponctuel du régime nazi, elle a posé un certain nombre de questions fondamentales et permanentes qui relient ces deux domaines du vivre ensemble d’un côté et de l’autre des raisons qu’il peut y avoir à vivre en tant qu’individu autonome indépendant de ces ensembles.
Ce qui est certain est que je n’ai pas, comme vous le dites sottement, changé «d’ennemi» pour la bonne et simple raison que, contrairement à ce que vous fait croire votre vision binaire du monde - que si vous étiez un minimum cultivé j’appellerai Schmittienne - je ne crois pas que la distinction ami-ennemi ait vraiment de l’intérêt en dehors de certaines situations particulières et que donc je ne pense pas sous cet horizon dichotomique.
Je vous répète donc – vous semblez très têtu - que ce blog a eu pour but de cibler une sorte particulière de bouffons dont la surface «intellectuelle» n’existe que du fait du développement d’internet. J’ai tout d’abord découvert Jean Robin, puis Alain Soral, puis, plus récemment, le crétin Laurent Cantamessi (petit pigiste néo-droitiste à Causeur). L’ordre de ces découvertes aurait pu être tout autre. Ce qui est, par contre, à noter, est que la vision-du-monde d’au moins ces deux derniers (Je ne sais pas si JR a ce qu'on peut appeler une vision-du-monde) renvoie de façon certaine, par le fait qu’ils s’y réfèrent de manière admirative par ailleurs, à la question que j’ai posée sur Alain de Benoist dans un autre fil. AdB est-il un simple essayiste et un «intellectuel» parmi d’autres ou y a-t-il assez de raisons de croire qu’il est pratiquement le seul intellectuel suffisamment cultivé dont la partie la plus évoluée de l’extrême-droite puisse LEGITIMEMENT se réclamer ?
=== A SUIVRE ===
=== SUITE ===
SupprimerPour ce qui est de mes propres «rapports intellectuels» avec AdB, et sans m’étendre, les questions que je pose aujourd’hui ont toujours été - bien qu’elles n’aient pas l’évidence quelles ont aujourd’hui - sous-jacentes dans mon esprit. Combien de fois, par exemple, ne lui ai-je pas posé la question, sans qu’il me réponde (qu’il l’élude), de la responsabilité morale des membres de la «Révolution Conservatrice» dans l’avènement d’Hitler et de tout ce qui s’en suivit
J’ai cru un temps, avec le projet et la nouveauté qu’était une revue comme Krisis qu’il existait réellement chez lui la volonté et le désir de s’arracher de ce milieu politique d’extrême-droite dont il disait tant de mal en privé. Je m’illusionnais.
La prise de conscience ne s’est faite que peu à peu, par étapes ; l’affaire Alain Caillé (http://www.revuedumauss.com.fr/Pages/ACTG.html ) en a été une. Pourquoi ce professeur de sociologie qui avait pourtant été suffisamment ouvert d’esprit pour débattre avec AdB, avait fait machine arrière ? Devait-on expliquer cela par une sorte de théorie complotiste (comme cela a été fait) qui voudrait qu’Alain Caillé aurait eu peur pour sa carrière ? Ou devais-je plutôt croire un Serge Latouche qui m’écrivit qu’entre des gens comme d’un côté son ami AC et lui et de l’autre quelqu’un comme AdB, il y aura toujours un mur ?
Pourquoi un Charles Champetier avec qui AdB avait rédigé une brochure sur la «nouvelle» nouvelle droite a-t-il assez brusquement arrêté une collaboration dans laquelle il s’était pourtant passablement investi ?
Quelles sortes de gens aident financièrement un AdB et pour quelles raisons le font-ils ?
Quand Krisis a été créée, nous étions quatre dont deux, des amis personnels, avait été amenés par moi vers AdB (J’étais le seul à avoir été précédemment militant). L’un d’eux a déclaré forfait très vite. Quand je l’interrogeais sur la raison de cet abandon, il me dit que parler d’une revue de «débat et d’idées» en annonçant que sa ligne serait ni libérale ni marxiste était donc la désigner comme de la droite extrême. Avec le recul, je crois qu’il avait vu juste.
Un excellent article de mise au point sur Michéa :
RépondreSupprimerhttp://www.revuedeslivres.fr/impasse-michea-par-frederic-lordon/
Mézigue , je respecte vos positions , mais pour ce qui me concerne je reste sur mes positions : sympathie envers Alain de Benoist et alignement sur pratiquement toutes ses positions . Le fédéralisme , l'Europe comme pôle de civilisation , attachement aux peuples enracinés ( et non pas essencialisés ) , opposition totale au libéralisme philosophique et économique . etc . Je pense que , tout simplement , vous ne partagez pas les idées nouvelle droite , et qu'il vous faut les déconsidérer . Mais pourquoi donc ? Vous resterez une énigme pour tout honnète homme attaché à la libre discussion . !
RépondreSupprimerMoi aussi je «respecte vos positions» puisque j’ai validé ce nouveau commentaire malgré qu’il soit particulièrement creux…
SupprimerEn réalité, et contrairement à ce que vous avez compris, je n’ai pas de «positions». Je laisse cela aux gens qui ont besoin de certitudes et se contentent de langues de bois ; idéologues (A la – du plus sommaire ou plus «intellectuel» - Soral, à la Royco-Lys ou à la De Benoist ...), militants politiques et autres.
Je note que vous êtes «opposé de façon totale au libéralisme philosophique et au libéralisme économique», que vous êtes populiste et que votre souci principal est la «civilisation européenne» (Blanche ou métissée ?). Ce qui fait donc bien de vous quelqu’un que l’on peut placer dans famille d’extrême-droite néo-fasciste (Dans la famille néo-fasciste, je voudrais le jeune niais ...)
Je ne sais pas ce qu’est, POUR VOUS, un «honnête homme» mais je me réjouis de demeurer une énigme pour certaines personnes. Qui sait ? Peut-être finiront-elles par comprendre, à force de s’interroger sur cette «énigme», qu’il existe autre chose que la langue de bois ?
Une question : Monsieur le néo-droitiste "ennemi total du libéralisme" , que pensez-vous de l'article de Lordon sur Michéa que j'ai signalé ci-dessus ?
@ Anonyme
SupprimerVotre dernier commentaire est en attente de validation. Si vous voulez en savoir les quelques raisons (Comme par exemple votre tentative de prédication), prenez contact en privé.
En attendant, lisez attentivement ce texte :
http://www.fakirpresse.info/L-air-du-soupcon.html
Je suis, dans l'ensemble, d'accord avec l'auteur
@ Anonyme
SupprimerSi je ne valide pas vos nouveaux commentaires, ce n’est parce qu’il existe ou existerait un désaccord entre nous sur telle ou telle idée ou sur telle ou telle orientation politique, c’est parce que vous êtes hors sujet.
Vous avez commencé par me dire votre plein accord avec les idées d’Alain de Benoist (Libre à vous d’être idolâtre) et vous continuez en m’exposant vos idées politiques dont je n’ai que faire. Il y a suffisamment sur la Toile de sites, de blogs et de forums politiques pour que vous puissiez y développer vos idées sur ces questions.
Je remarque simplement au passage qu’ainsi vous validez ma thèse qui est de dire que la prose d’Alain de Benoist n’est pas celle d’un «penseur» ni moins encore celle d’un «philosophe» mais bien celle d’un idéologue. A savoir un Monsieur qui a construit un discours idéologique qui a ensuite été repris par un certain nombre de seconds couteaux plus ou moins motivés ; plus ou moins intelligents donc plus ou moins dupés par ce discours
La question qui m’intéresse moi et de savoir dans quelle mesure Alain de Benoist est pleinement conscient ce qu’il fait et si oui, comment il le fait. Le sujet étant très vaste du fait de la personnalité riche et complexe d’Alain de Benoist, j’ai décidé de créer un nouveau blog.
Si vous aviez eu le courage et la politesse de vous adresser à moi en privé, je vous aurais expliqué les choses de la même façon et cela vous aurait évité d’avoir à écrire pour rien votre nouveau commentaire.
Mais je vous remercie tout de même car du coup ceux, qui, comme vous, auraient des velléités d’écrire hors sujet, passeront leur chemin …
Mézigue , le lirai donc avec interêt votre nouveau blog et le public se fera une idée juste sur de Benoist . ( pour qui j'ai de l'estime .ne serait-ce que pour la quantité de travail qu'il transcrit dans l'écrit . ) ;Alain de Benoist n'est peut-être pas un philosophe ni un penseur , mais un homme qui s'interesse aux idées , et qui dit idées , dit forcement un peu penseur et philosophe ou du moins un petit peu versé sur les sujets .Je n'ai pas voulu être impoli , si vous l'avez reçu ainsi je vous demande de m'excuser .Pour le courage , c'est autre chose , car vous auriez eu mon nom et prénom via mon adresse mail ( pour vous répondre sur votre adresse perso . ) . A vous lire , avec considération .
RépondreSupprimer@ Anonyme
SupprimerEtes-vous donc aussi nul en informatique qu’en histoire des idées ? Ne savez-vous pas qu’il faut environ 60 secondes pour créer une boîte-mail supplémentaire (anonyme) à celle contenant vos nom et prénom ?
Si vous êtes de ces gens pour qui on peut employer indifféremment un mot pour un autre sans que cela ait la moindre conséquence quant à la compréhension de ce dont on parle, je comprends mieux pourquoi la prose de De Benoist vous contente …
Vous faites bien de parler de cette question de la «quantité de travail» que fournirait ou qu’aurait fourni notre idéologue. Alain de Benoist est tout simplement un fumiste quant il parle de ses «90 livres». Il est à ce sujet aussi peu crédible qu’un Jean Robin qui se présente comme «écrivain» parce que son nom est écrit comme auteur sur 17 livres (Ce qui au passage montre le peu de fiabilité d’une encyclopédie comme Wikipedia … )
Alain de Benoist pratique depuis toujours (bien avant l’émergence d’internet) la technique du copié/collé et ne fait que recycler éternellement les mêmes idées. Tout au plus est-il l’auteur de quelques textes de vulgarisation de bonne facture et de comptes-rendus orientés) de livres.
Pour ce qui est de son «travail» de revuiste, il y aurait beaucoup à dire mais j’en parlerai plus tard …