J’avais le microscopique espoir, à voir le nombre très important de lecteurs
que ce
billet a suscité, que certains soraliens ouverts d’esprit, pour
autant qu’une telle chose existe, aient le courage de venir dialoguer ici.
C’est sans grande surprise que j’ai constaté qu’il n’y avait pas grand
monde au portillon...
Ce premier (un deuxième est en préparation) «dialogue» avec un soralien »
n’en est pas tout-à-fait un dans le sens qu’il n’est pas un échange de mails
entre ces deux seules personnes qui cherchent à comprendre ce que dit l’Autre
mais qu’il consiste en réponses que j’ai, pour ma part, données à l’appel
qu’avait lancé quelqu’un se présentant comme soralien «capable de se
remettre en question»
Cet échange est paru sur un blog dont il y aurait beaucoup à dire - quant à
ses partis pris idéologiques et sa méconnaissance de certains
auteurs qu'ont plusieurs participants - mais dont le mérite – très rare il faut le souligner - est que,
tant qu’on reste poli, le Webmestre ne censure pas (contrairement donc
à ce qui se passe sur les blogs des frères ennemis et bouffons d'extrême-droite Robin et Soral). La preuve en est que j’ai pu m’exprimer en toute liberté ; ce alors que d’autres participants auraient bien voulu que ce ne soit
pas le cas (je pense en particulier à celui qui, un peu obtus, n’a pas hésité à
me traiter de «troll») …
Par honnêteté je n’ai pas changé grand-chose aux originaux des commentaires.
Pour s’en assurer, cliquer ICI
J’ai juste ôté les réponses que ce soralien faisait à d’autres participants
et fait quelques petites corrections et réaménagements pour rendre la lecture
plus facile.
En mettant en forme cet échange, j’ai regretté de n’avoir pas mieux et plus
répondu à ce «soralien critique» car je me suis aperçu qu’il avait encore
beaucoup à répondre à ses (boiteux) «arguments» en défense de Soral (1) . Mais une
partie de moi sait que, de toutes façons, le nombre de ceux qui veulent
réellement se remettre en question (comme prétendait le faire ce soralien), sur
ce sujet comme sur d'autres, est infime et que donc s’épuiser à répondre est
une tâche de Sisyphe.
_________________________________
(1) En matière d’arguments boiteux, on peut lire ICI la participation d’un soralien à la discussion autour de la fiche Wikipedia de son guru.
Cet adepte de la secte politique soralienne écrit, sans rire : «l'homme est indéniablement celui (ou un de ceux) qui a produit le plus de "pensées" ces dernières années ». Nous voilà informés. Soral est un des plus grands penseurs de notre temps. Faut-il en rire ou en pleurer ?
_________________________________
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(1) En matière d’arguments boiteux, on peut lire ICI la participation d’un soralien à la discussion autour de la fiche Wikipedia de son guru.
Cet adepte de la secte politique soralienne écrit, sans rire : «l'homme est indéniablement celui (ou un de ceux) qui a produit le plus de "pensées" ces dernières années ». Nous voilà informés. Soral est un des plus grands penseurs de notre temps. Faut-il en rire ou en pleurer ?
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DouteSoralien décembre 17, 2012 à 10:33
Bonjour à tous,
Je suis ce qu’on peut appeler un « soralien » qui
se remet en question à la lecture de ce site.
Je ne suis pas membre d’E&R, mais j’ai tout
vu, lu, écouté d’Alain Soral, et compris beaucoup de choses. Je suis un
étudiant à Sciences Po qui apprend plus chez Soral (mais en fouillant à fond,
je le détestais au début) que nulle part ailleurs.
Saurez-vous répondre à mes arguments ? Je suis
entièrement ouvert à la réfutation.
Préalablement formé (intellectuellement) par
Edgar Morin et d’autres, l’ambiguïté, la complexité, voire le paradoxe ne me
dérangent pas du tout. Au contraire, cela me paraît essentiel pour comprendre
le personnage, comme n’importe quel autre phénomène.
Je suis d’accord quand vous dites que Soral est
un être très perturbé, empli de haine et de frustrations. Seulement, à mes
yeux, ces tares ne s’opposent pas, mais justement conditionnent son « génie »
(je n’utilise pas ce terme dans son sens absolu, bien sûr).
Tout le livre «Sociologie du dragueur» démontre
que pour aller draguer dans la rue, il faut être au fond du trou. Le dragueur
ne doit son efficacité et sa virtuosité qu’à son vice qui le ronge et qu’il
finit par sublimer, plus par nécessité que par talent d’ailleurs.
Il en irait de même pour l’auteur qui doit sa
pertinence à son stakhanovisme, et qui doit son stakhanovisme à sa haine, sa
souffrance et son manque de reconnaissance. Par dialectique, le grandiose ne
peut venir que de l’humiliation qui en porte les germes.
Il y a derrière tout cela l’idée très
déterministe que le vécu (l’histoire personnelle, elle-même dépendante de
l’Histoire) structure la sensibilité, qui structure la pensée.
Pour comprendre quelque chose en profondeur,
aller au bout, à l’extrême, il faut avoir un rapport avec lui. Un rapport
sensible, réel, charnel, limite pathologique.
Un valide, malgré toute son empathie et sa bonne
foi, ne comprendra jamais ce que sent et ce que comprend un handicapé. Cela
explique du même coup la très grande intolérance de Soral envers les
homosexuels, par exemple.
Sentir, c’est comprendre. Soral peut donc avoir
un rapport pathologique au Juif (déjà dans Sociologie du dragueur, il y a
l’idée d’élection qui est évoquée), mais ce rapport pathologique est sans doute
la condition nécessaire à une compréhension poussée de « la question juive ».
Comprenez-vous ce que je veux dire ? Je vois en
Soral un homme brisé, crasseux, qui sublime ses propres caprices (besoin de
reconnaissance, etc) dans un projet qui en retour construit réellement du sens.
Ce projet n’est pas parfait : erreurs d’interprétations, aspect commercial dans
le but de survivre (1) et de faire de l’argent (2), et bien sûr stratégie,
voire sophismes pour maintenir la cohérence du projet et de l’homme.
Le projet est évidemment totalement dépendant de
l’homme puisqu’il est son œuvre, le fruit de sa sensibilité sublimée.
J’espère avoir expliqué ce que je pense être «l’épistémologie» de Soral. Elle comprend la compréhension de sa pensée
comprise comme un système (système résiste à l’entropie, avec sa part de
bassesses et de malhonnêtetés), ainsi que la compréhension de ses limites.
Reste à juger si ce système de pensée est
pertinent vis-à-vis de la réalité : je trouve que oui, sur beaucoup d’aspect.
Je suis moins sensible à ce qui rentre un peu dans le domaine de l’ésotérique.
Une solution : se cultiver (Soral dit lire 4h par jour depuis ses 18 ans) pour
se faire son propre avis. Mais rejeter Soral (ce que j’ai pourtant fait pendant
un temps) est une erreur.
NB : ce message est totalement amical et honnête.
J’attends vos réponses, vos arguments que j’écouterai attentivement afin de comprendre
pourquoi certains disent avoir « décroché » (suis-je dans l’erreur, dans
l’attente d’une révélation, d’un voile déchiré, ou bien ces témoignages ne
sont-ils que ceux de déçus, qui croyaient voir en Soral un prophète là où il
n’y avait qu’un homme qui tente d’exister par la compréhension du monde ?).
Merci de m’avoir lu
Mezigue décembre 18, 2012 à 4:04
@ DouteSoralien
Je ne sais pas si vous êtes réellement « étudiant
à Sciences Po» (Peut-être ne savez-vous pas que l’utilisation d’un pseudonyme
autorise autant les mensonges que la vérité) mais si c’est donc la vérité, je
suis effaré par l’incroyable confusion d’esprit que révèle votre sorte de
«lettre ouverte » ; «lettre ouverte à ceux qui critiquent Soral mais qui n’ont
pas compris que ce lecteur assidu (quatre heures par jour) (1) est un être
perturbé mais d’une grande finesse dont le «système de pensée» est valide»
Etes-vous sérieux quant vous parlez de «répondre
à vos arguments» ? Est-ce sérieux de parler d’épistémologie (même avec des guillemets)
à propos de Soral ?
Le pire serait que vous soyez effectivement
«amical et honnête» et réellement «étudiant à Sciences Po».
Vous n’aurez que deux solutions après vous être
vraiment détaché de Soral. Celle extrême de danslapeaudalainsoral ou celle,
plus modéré de Silène.
(1) Je doute que Soral ait jamais lu de façon
régulière « 4 heures par jour » mais quand bien même cela serait vrai, on ne
peut pas dire que cela lui ait beaucoup profité à voir le nombre d’âneries et
de contresens qu’il fait sur un grand nombre de sujets.
Sur le fond le problème n’est d’ailleurs pas tant
de consacrer tant de temps à la lecture (ce qui n’impressionne que les
incultes) mais de choisir les lectures que l’on fait et, surtout, d’être
capable de les comprendre.
Or même pour les lectures que Soral prétend
d’avoir faites, on ne peut que constater qu’il est soit un bien mauvais
lecteur, soit un sacré fumiste (car il n’en connait qu’un mauvais résumé).
DouteSoralien décembre 18, 2012 à 7:32
Merci pour m’avoir répondu plutôt sérieusement !
«Ou bien
Soral est il pour vous une forme d’exutoire qui vous permets de respirer après
tant de formatage à cette pensée politiquement correcte au service du
totalitarisme marchand ? »
==> C’est tout à fait ça. Je nage dans un
milieu d’étudiants membres des Mouvements Jeunes Socialistes… Il est fort
probable que, sorti de Sciences Po, je finisse par lâcher la soralitude pour
m’occuper de ma carrière dans le privé… On ne quitte jamais sa classe sociale.
Même si, au niveau des idées politiques, la plongée dans Soral m’a totalement
transformé – et, je pense, à jamais.
«Adorez vous à ce point le « romantisme » des
conflits intérieurs qui ravagent Soral,
pour vous infliger une telle plongée destructrice
?»
==> Mon intérêt pour Soral, que je trouvais
infect dans les vidéos, a effectivement été déclenché lorsque j’ai lu «La vie
d’un vaurien», que j’ai trouvé furieusement poétique et sincère. Je garde en
conscience le côté «dragueur» de Soral qui sait jouer sur l’émotionnel pour
émouvoir.
Le problème, c’est que les contre-arguments
qu’apportent les anti-Soral me paraissent toujours réfutables, explicables tant
ils s’attardent sur des détails. Par exemple, le fait que Soral prédisait DSK
me paraît toujours aussi valide. Il était le favori, tout le monde le dit.
J’ai l’impression que les gens qui critiquent
Soral ne l’ont tout simplement pas compris.
Je détestais Soral avant de potasser La vie d’un
vaurien / Sociologie du dragueur. Ce sont des livres que j’ai lu et dont je me
suis totalement imbibé. Je me suis ensuite intéressé au structuralisme
dialectique de Goldmann, à la pensée de Clouscard (après tout, Soral ne fait
que reprendre les idées des autres et de les synthétiser – mais même Marx ne
faisait que reprendre Hegel, on peut remonter loin…).
Sur le fond, Soral n’est pas loin de Zemmour
(sauf sur l’islam). Les anti-Soral sont-ils anti-Zemmour ? Ou Zemmour est-il
aussi un affreux nazi délirant ? Et Michéa ?
J’aimerai comprendre ce que vous reprochez à
Soral (à part une fixation sur les juifs, c’est vrai ?) ?
NB : beaucoup d’étudiants s’intéressent à Soral.
Mezigue décembre 19, 2012 à 12:17
@ DouteSoralien
Votre nouveau commentaire me permet d’avoir
confirmation de ce qui semble être votre honnêteté intellectuelle et de la
lucidité que vous avez sur vous-même. Merci.
Ceci dit, plusieurs de vos affirmations me
semblent plutôt contestables (Ainsi votre «on ne quitte jamais sa classe
sociale» ou encore la filiation idéologique dont on ne pourrait jamais remonter
le fil) mais ce n’est peut-être pas le lieu ici d’en discuter
Je n’ai pas lu la «vie d’un vaurien» mais je vous
crois sur parole. Peut-être Soral aurait dû s’arrêter là plutôt que de se
croire brillant essayiste et prédicateur …
Sur Zemmour je n’ai rien à dire si ce n’est que
de parler à son sujet de «nazi délirant» est sans intérêt car totalement idiot.
Du peu que j’en ai vu, il me semble être un intelligent chroniqueur et un
habile polémiste.
Pour Michéa, que je connais bien mieux, la
question qu’il faudrait surtout se poser est de savoir pourquoi son
interprétation toute personnelle d’Orwell et certaines de ses idées ont eu un
tel succès (succès dont il a été lui-même fort surpris) auprès de la droite
nationale, la nouvelle droite et l’extrême-droite.
Pour ce qui concerne ce qui est principalement
reproché à Soral, je vous invite à relire ce blog (Le blog danslapeaudalinsoral) . Vous verrez qu’il n’y a pas
forcément consensus. Pour ma part je me suis exprimé sur deux blogs et j’ai
l’intention, suite à ce genre de questions récurrentes, d’y revenir plus tard
de façon plus approfondie et plus personnelle.
Reste cette antienne des «contre-arguments» qui
ne seraient pas convaincants car réfutables à leur tour. Je vais peut-être vous
étonner mais je suis en partie d’accord avec vous. Tout comme je suis d’accord
avec l’idée que certains anti-soraliens ne l’ont pas compris.
Tout ceci demanderait de longs développements et
il faudrait préalablement commencer par distinguer l’idée «d’argumentation» de
celle de «rhétorique»
Sa «fixation sur les juifs» ajoutée à ses délires
conspirationnistes me semblent deux assez bonnes raisons en elles-mêmes pour
avoir des «reproches» à formuler contre Soral …
PS : Quant vous écrivez que « beaucoup
d’étudiants s’intéressent à Soral » est de la sociologie soralienne ?
DouteSoralien décembre 18, 2012 à 9:47
Pardon, mais la «théorie du complot» est un
concept aussi vide et crétin que l’antisémitisme ou le fascisme.
Soral ne parle pas de «complot»… Il décrit les
stratégies politiques. Israël a une stratégie d’expansion. Soral relie le
projet d’Israël au projet biblique.
Antisémitisme : Soral ne pense pas que les juifs
sont une «race» inférieure… Il attaque le système de pensée juif (qui consiste
à se penser supérieur aux autres, ce qu’on peut vérifier aisément si on a des
amis juifs !) et le fait que ce soit une population très soudée et assez
dominante en France. Il n’y a aucun racisme derrière. Maintenant, c’est vrai
que Soral est très violent envers les juifs – mais il faut dire qu’ils ne
l’aiment pas vraiment non plus…
Maintenant, si les anti-Soral pensent que
l’histoire est aussi simple et manichéenne que dans les programmes scolaires…
J’ai beau vous lire avec intérêt, comprendre un
certain nombre de choses qui vous agacent chez Soral et ses fidèles, le
marketing de son site un peu naze (survivalisme, traditionnalisme, etc), je ne
vois vraiment pas en quoi on peut critiquer le travail global de cet auteur.
Ses vidéos du mois, à part quelques exagérations
et sans doute certaines erreurs, sont plus intelligentes et sérieuses que 99%
de ce qu’on voit à la télé…
Mezigue décembre 19, 2012 à 8:12
@ Doutesoralien
Une première réponse «à chaud» après avoir lu vos
deux derniers commentaires.
C’est merveilleux ! Vous semblez être
l’incarnation-type d’un soralien … intelligent (les meilleurs convertis …) –
disons moins stupide que la majorité … Je vais donc prendre ce que vous écrivez
comme la meilleure défense possible du soralisme et bientôt y répondre.
En attendant permettez-moi une première remarque
pourquoi avoir choisi comme pseudo «Doutesoralien » , les cinq premières
lettres me semblent de trop. Non ?
Seconde question : Vous avez écrit plus haut : «Pour comprendre quelque chose en profondeur, aller au bout, à l’extrême, il
faut avoir un rapport avec lui. Un rapport sensible, réel, charnel, limite
pathologique».
Vous qui semblez donc avoir « bien compris » le soralisme (en
tous cas mieux que beaucoup d’autres), iriez-vous jusqu’à dire que vous avez un
rapport sensible, réel, charnel, limite pathologique avec lui ?
Mezigue décembre 19, 2012 à 3:25
@ Doutesoralien
Quelques rapides réponses :
«Pardon, mais la « théorie du complot » est un
concept aussi vide et crétin que l’antisémitisme ou le fascisme»
=> Pardon mais «la» (il faudrait employer le
pluriel) théorie du complot n’est pas un «concept». Elle est une tentative de
décrire les mécanismes psychologiques, (et les impacts socio-politiques que ces
croyances plus ou moins délirantes entraînent) de ceux qui croient qu’ils
peuvent tout expliquer de la complexité du monde à partir de la seule
représentation (généralement de type paranoïaque) personnelle qu’ils en ont.
J’ai mis deux liens sur tatamoche et vous pouvez vous payer l’excellent numéro
de la revue Agone sur ce sujet (Voir ICI) ...
Quant aux concepts de fascisme et
d’antisémitisme, j’en viens à nouveau à douter que vous soyez réellement
étudiant à Sciences Po… Mais même sans cela, je vous renvoie à deux auteurs
dont Soral «drope» souvent les noms pour épater les incultes ; Clouscard et
Lukacs qui doivent se retourner dans leurs tombes en apprenant que
l’antisémitisme et le fascisme sont des concepts «vides et crétins» …
«Soral ne parle pas de « complot »… Il décrit les
stratégies politiques. Israël a une stratégie d’expansion. Soral relie le
projet d’Israël au projet biblique»
=> Evidemment que Soral ne parle pas
explicitement de «complot» … Il n’est pas, comme certains de ses défenseurs,
totalement idiot. Il laisse ces derniers tirer eux-mêmes les conclusions qu’il
veut leur inculquer.
Il ne décrit pas les stratégies politiques (il
n’y connaît rien) des différents partis politiques israéliens qui se sont
succédés au pouvoir, il est beaucoup plus sommaire. Il impute, à partir d’une
lecture puérilement littérale de l’Ancien Testament, des intentions à l’Idée («
i » majuscule) mythique qu’il se fait de l’Etat israélien
.
« Antisémitisme : Soral ne pense pas que les
juifs sont une « race » inférieure… »
=> Etes-vous vraiment certain qu’il ne raisonne
pas en termes de races ? N’est-ce pas par crainte des Lois qu’il reste discret
(dans ses discours …) sur cette question ?
«Il attaque le système de pensée juif (…) et le
fait que ce soit une population très soudée et assez dominante en France»
=> Pensez-vous sérieusement qu’il existe un
«système de pensée juif» ? N’est-ce pas très exactement ce genre d’idée
(stupide) qui permet de reconnaître un antisémite ?
Il est parfaitement permis d’être contre le
communautarisme mais il faut alors l’être, si l’on veut être cohérent, contre
TOUS les communautarismes. Il ne me semble pas que ce soit le cas pour Soral.
«(qui consiste à se penser supérieur aux autres,
ce qu’on peut vérifier aisément si on a des amis juifs !) »
=> Ce genre de «constatation» est-il un nouvel
exemple de la «sociologie» soralienne ?
« Il n’y a aucun racisme derrière. Maintenant,
c’est vrai que Soral est très violent envers les juifs – mais il faut dire
qu’ils ne l’aiment pas vraiment non plus… »
=> Le «racisme» ne se limite pas au racisme de
type biologique (tel celui défendu par certains théoriciens nazis). Le racisme
commence là où il y a exclusion. Or il est clair que le discours de Soral implique
l’exclusion. C’est même pour cette raison que l’ostracisme dont il est
aujourd’hui l’objet a commencé (Allez réécouter la vidéo dans laquelle il a
commencé pour la première fois ses propos antisémites). Ses amis antisémites
auraient dû le prévenir lorsqu’ils ont constaté sa gouaille … Mais peut-être
était-ce, de leur part, délibéré …
«Maintenant, si les anti-Soral pensent que
l’histoire est aussi simple et manichéenne que dans les programmes scolaires… »
=> Enfermé dans votre grave autisme soralien, vous
n’avez pas l’air de vous rendre compte que le monde ne se divise pas entre
gentils partisans de Soral et anti-Soral un peu bornés. A nouveau je
m’interroge sur votre prétendu statut d’étudiant étant donné ce qui semble être
une totale méconnaissance des questions théoriques sur l’Histoire …
«J’ai beau vous lire avec intérêt, comprendre un
certain nombre de choses qui vous agacent chez Soral et ses fidèles, le
marketing de son site un peu naze (survivalisme, traditionalisme, etc)»
=> Il ne s’agit pas pour ma part seulement
«d’agacement» mais bien d’effarement et de consternation
«je ne vois vraiment pas en quoi on peut
critiquer le travail global de cet auteur»
=> Mais de quel «travail» parlez-vous ? Arrêtez
tout de suite vos études, vous n’avez aucune notion de ce qu’est un travail
d’ordre intellectuel
«Ses vidéos du mois, à part quelques exagérations
et sans doute certaines erreurs, sont plus intelligentes et sérieuses que 99%
de ce qu’on voit à la télé… »
=> Ne regardant jamais la télévision je ne sais pas
quoi vous répondre si ce n’est que je vous plains de n’avoir apparemment que ce
choix
DouteSoralien décembre 18, 2012 à 10:10
Le «rôle» de Soral n’est pas de donner toute la
Vérité, mais de développer un contre-discours, de montrer l’envers du décor.
Dans sa vision, Poutine résiste à la pression
américaine. Maintenant, il ne faut pas être naïf et dire que Poutine est Jésus
incarné ! Il voulait visiblement dire, dans sa réponse, que lorsqu’il s’agit de
montrer les tares de Poutine, tous les médias dominants le font. Quel intérêt
pour un discours «subversif» de dire ce que tout le monde dit… déjà ?
C’est la même chose pour tout. Tout le monde
brûle l’Islam, alors il ne va pas en rajouter dans les défauts inhérents à
toute religion, mais montrer au contraire les bons côtés (intégration sociale,
valeurs morales, etc).
Dans la même idée, dans ma tête les vidéos du
mois n’ont pas pour but de donner la Vérité révélée !
Il s’agit de faire comprendre une logique globale
en rebondissant sur l’actualité. C’est de la pédagogie. Il improvise sur son
canapé (le côté « jazz » qu’il revendique), nous donne son point de vue. On
retient surtout les idées générales, et la méthode de critique, les points
d’analyse.
Ce qui ne l’empêche pas d’abuser de rhétorique,
et de quelques procédés sophistes (pointer un deux-poids deux-mesures, etc)…
Encore une fois, je ne vois pas en quoi tout cela
ferait de Soral le mal incarné. Ni même un auteur frivole, vu tout ce qu’il dit
de vrai et de sérieux sur la drague, le féminisme, les communautarismes,
l’influence d’Israël, le poids des religions, les manipulations historiques…
Voilà, voilà. Je reste toujours ouvert et sans
animosité
DouteSoralien décembre 19, 2012 à 1:55
Le doute n’est peut-être pas l’opposé de la foi,
mais son revers…
Effectivement, je pense que ma sensibilité propre
et certains éléments de mon vécu (que je n’ai pas envie d’étaler…) me «
prédispose » à être sensible à Soral. C’est important de le faire remarquer,
d’ailleurs.
Mais j’ai conscience aussi de mes limites
intellectuelles : je ne suis pas issu d’une classe sociale pauvre, je ne
revendique donc rien.
Il y a sans doute un peu de l’effet «poing sur la
table», mais on ne peut pas réduire à cela.
Quant aux dégâts sur la population que vous jugez
stupide et «malléable» (vous devez donc venir du peuple pour en parler ainsi,
c’est sûr…), je trouve ça moins pire que ce qui est déjà fait par les médias.
Les médias montrent du doigt l’islam alors que
c’est une population rarement aisée, qui n’a aucun pouvoir en France (combien
d’hommes politiques, de journalistes musulmans ? Existe-il un Crif musulman ?),
et Soral montre du doigt les juifs dominants (il ne parle jamais du petit
commerçant juif, toujours d’hommes politiques, de banquiers ou de
journalistes…).
Pourquoi il serait moins légitime de dénoncer
ceux d’en haut que de taper sur ceux d’en bas ? Parce qu’ils se défendent mieux
?…
Maintenant, qu’il manque de nuance et qu’il soit
beaucoup trop violent et obsédé sur la question juive, je suis d’accord.
Il y a beaucoup de religion dans Marx.
Pour Jean Soler, c’est un judaïsme sublimé
(esclavage d’une classe ouvrière qui forme un peuple, annonce d’une vengeance
et de temps nouveaux, d’un rôle à jouer dans l’histoire…).
Pour Soral, il y a surtout du christianisme dans
Marx (le christianisme vu comme la révolution du judaïsme, une fois qu’on a
compris les limites du judaïsme – ce qu’a fait Jésus…) : retour à des valeurs
de partage et d’humilité (communisme), dans un monde capitaliste dominé la
recherche de profit (assimilé au judaïsme).
Je ne vois pas où Soral voue un culte à Poutine,
il n’en parle pas tant que ça. Il dit que objectivement, Poutine a redressé la
Russie qui était à un niveau catastrophique depuis la chute de l’URSS.
Pour comprendre comme les soraliens pensent, il
être dialectique en permanence : il est normal d’être diabolisé par les
dominants qu’on veut déranger.
Combien d’auteurs maintenant dans les livres d’histoire
ont connu la censure, ou publiaient sous pseudonyme ?
Jésus lui-même (je vais loin, mais c’est pour
aller au bout de la logique) a fini crucifié, perçu comme un dangereux
agitateur. Dangereux pour qui ? Le peuple ou les élites ?
Ici "doutesoralien" avait écrit tant de sottises que je renonçais provisoirement à lui répondre point par point ...
Mezigue décembre 19, 2012 à 6:04
@ Doutesoralien
Donc vous n’avez rien à répondre … ou plutôt si …
des foutaises …
N’oubliez pas mon conseil : Si vous êtes
réellement étudiant (en première année) de Sciences Po, abandonnez
immédiatement ce genre d’études … Il vous manque et la faculté de raisonner
correctement et le minimum de culture requise en sciences humaines. Celle que
vous avez ne dépasse pas le niveau d’un internaute qui surfe de blogs
complotistes en survol de fiches d’encyclopédies
Sacré farceur …
Mezigue décembre 21, 2012 à 8:13
@DouteSoralien
Je ne peux que vous remercier de ce nouveau
commentaire car il confirme très nettement la vacuité de vos réflexions.
Il permet également de souligner à nouveau qu’à
côté du troupeau des soraliens godillots, il existe aussi des petits pédants du
soralisme, ceux qui tout admirant la rhétorique populiste de Soral («C’est une
forme de pédagogie, proche du peuple») cachent mal le mépris («Les seules
critiques que je peux faire à Soral, c’est d’être très people») qu’ils ont pour
ceux qui ne comprennent pas la «subtilité» dialectique* de leur guru
*Je note qu’apparemment vous ne connaissez pas le
sens du mot dialectique …
Mais ce n’est pas seulement sur le côté abject de
ces réflexions que je veux insister mais sur un point qui me semble tout aussi
grave, votre perversité** intellectuelle.
** La perversité intellectuelle a ceci de plus
que la simple malhonnêteté intellectuelle qu’elle fait subir délibérément une
dépravation à la première.
Cette perversité consiste ici à user du
double-bind. Ce que vous faites dans la question qui clôt votre commentaire.
Ce double-bind consiste ici à tenter d’enfermer
ceux qui s’opposent à Soral dans un dilemme (que vous croyez) «insoluble».
Si vous ne dites rien contre Soral, c’est parce
que vos n’avez pas d’arguments ou que ceux-ci n’ont aucun valeur.
Si vous développez des arguments et/ou faites une
analyse un peu poussée du personnage, c’est que vous admettez que ce personnage
a de l’importance à vos yeux donc qu’il est important.
A ce genre de crapulerie langagière perverse, je
réponds ceci mon tout petit monsieur :
Je n’ai à me justifier auprès d’un individu de
votre espèce ni de l’utilisation que je fais de mon temps ni de mes centres
d’intérêt. D’ailleurs si vous m’aviez mieux lu, vous le sauriez. J’ai créé un
blog pour me moquer de ce que j’appelle les bouffons de l’ultra-droite car ils ont un côté fascinant.
Soral est un cas particulièrement intéressant
parce qu’il est arrivé à séduire à la fois toute une frange paranoïaque de
l’ultra-droite (et même aussi de l’ultragauche) mais aussi une frange à
demi-cultivée de petits bourgeois pédants et puants …
PS Dans vos petites malhonnêtetés annexes il y a
aussi celle consistant à désigner en bloc les «anti-soral» (qui seraient
obsédés par les conspirations abracadabrantes) face aux soraliens (qui, eux,
penseraient politique et géopolitique).
PPS : Preuve supplémentaire, s’il en était
besoin, de la viduité de ce que vous écrivez est ceci : Qu’est-ce que cela peut
bien signifier que d’avoir un «côté paranoïaque est très nuancé» ? La paranoïa
peut être plus ou moins délirante mais elle ne peut pas, par sa nature même,
être «nuancée»
Ici je copie l’intervention d’une tierce personne
et ma réponse car celle-ci me semble caractéristique de cette démarche assez
fallacieuse qui consiste à se présenter
comme plus tolérant qu’un autre alors qu’on est surtout beaucoup moins
clairvoyant.
La réflexion de ce skippygrandgourou me fait irrémédiablement
penser à ceux qui après 1933, continuait, au nom d’une courtoisie coupable, à
appeler Hitler «Monsieur» Hitler. Je note
que cet intervenant ne sait pas, comme beaucoup, faire la différence entre un
discours ferme, un discours agressif et un discours injurieux.
Signalons qu’après ma réponse cet intervenant n’a
pas su continuer la conversation …
skippygrandgourou décembre 21, 2012 à 9:13
@Mezigue.
Même si je suis en grande partie d’accord sur le
fond, dans la forme je ne vois pas l’intérêt d’utiliser des termes aussi
agressifs envers DouteSoralien qui a fait l’effort de venir discuter de manière
assez courtoise. (Personnellement je ne ferai pas autant d’efforts en allant
m’inscrire sur E&R, j’ai déjà perdu assez de temps sur Fachoravox)
Qu’espérez-vous avec une telle agressivité ? «une
conversion» immédiate ?
Mezigue décembre 21, 2012 à 10:20
@ Skippy
Qu’est-ce qui vous choque exactement ? Est-ce le
mot «pédant» ou le mot «pervers» ?
Voudriez-vous que je pratique la
sémantophobie (la peur des mots), ou l’hypocrisie ?
Ce que j’espère ? Certainement pas une «conversion» sauf si c’est aux vertus intellectuelle.
En tous cas je n’attends plus rien de «
DouteSoralien ». Vous devriez comprendre que ce n’est pas directement à lui que
je m’adresse mais à ceux ou celles qui se font piéger par la rhétorique soralienne
et n’arrivent pas forcément à mettre en forme les mots justes pour répondre à
celle-ci.
C’est aussi pour eux que je réponds.
Enfin, permettez-moi de trouver bien plus violent
(au minimum sur le plan symbolique), agressif et discourtois le discours
soralien et celui de ses épigones, que le mien.
Ici vous pratiquez à votre tour une sorte de
double-bind en voulant imposer d’emblée aux gens qui s’opposent à ce discours
une modération.
N’avez-vous pas compris que ce qui fait la force d’un Soral est
le manque de fermeté (aussi bien sur la forme que sur le fond) qu’il rencontre?
Pour la preuve de ce que j’avance voici un exemple de ce que cela donne quant
Soral se trouve face à quelqu’un qui n’a pas peur de lui répondre avec fermeté.
J’avoue par ailleurs sans gène qu’en certaines
circonstances, c’est bien le combat qui me semble plus approprié que le débat
(sans compter que la limite entre les deux n’est pas toujours très nette …)
Pour plus de détails sur cette question voir les
commentaires ICI
DouteSoral décembre 21, 2012 à 11:58
Un dernier petit passage… (…)
@Mezigue : eh bien disons que sa paranoïa est
moins délirante qu’elle ne pourrait l’être…
Pour Soral, j’ai parcouru les discours «contre»
(qui m’ont rarement convaincu, tant ils étaient «extrêmes» – un comble – et
finalement assez faibles).
Mon avis final est que l’intérêt actuel de Soral
est de VULGARISER beaucoup d’idées «subversives». Mais une fois saisi la
logique Soralienne, il faut lire de vrais auteurs pour plus d’honnêteté
intellectuelle, et plus (beaucoup plus) de respect de la complexité.
Je sais que Soral n’est pas «clean», mais outre
les caprices égocentriques, il fait un boulot de pédagogie important. Cela le
salit beaucoup, mais il le cherche et en rajoute.
La méthode Soralienne de «cracher dessus pour
élever le niveau» ne m’intéresse pas – comme quoi je ne suis pas le plus
soralien des deux, qui l’eut cru ?
Bonne vacances
Mezigue décembre 21, 2012 à 7:15
@ DouteSoralien
Etes-vous sérieux quand vous parler d’une
paranoïa «moins délirante qu’elle ne pourrait être» ?
A quel degré devrait-elle
être pour ne plus être prise en considération, selon vous, comme «discours
politique présentant des éléments intéressant» mais comme discours dangereux car excitant la haine intercommunautaire, ici une haine antijuive d’ordre
pathologique ?
Et au risque de déclencher un réflexe pavlovien
de la part de certains internautes (C’est un point Godwin nananère …) à quel
moment historique les discours politiques du NSDAP vous semblent être devenus
des discours de haine envers un bouc émissaire particulier ?
Vous voulez lire des livres sérieux ? Et bien
commencez par lire Viktor Klemperer et Jean-Pierre Faye pour comprendre comment
on est passé du langage simpliste et binaire diffusé par les petits
prédicateurs antisémites de l’époque à la prise de pouvoir de l’Etat allemand
par une bande de gangsters nazis …
Vous avez «parcouru» !!! C’est «ça» votre
«culture» d’étudiant !!! Vous «parcourez», vous «survolez» ?
«Assez faible» dites-vous ? Mais commencez déjà
par être capable de faire des phrases cohérentes et avoir un raisonnement
rigoureux avant que de juger les longs textes d’analyse (textes que j’ai
indiqué en liens sur tatamoche) du fort médiocre essai qu’est «Comprendre
l’Empire»
En fin de compte il ne vous reste donc que cet
«argument». Soral serait un bon vulgarisateur et un pédagogue intéressant …
Vous ne voudriez pas non plus qu’il ait une
tribune à la télévision à une heure de grande écoute ?
(Comme le dit un autre commentateur) Au mieux, je vous imagine mort de rire, en
écrivant des conneries pareilles…
Au pire, vous êtes réellement à sciences-po.
«Bonnes vacances». On voit bien là l’adolescent
attardé qui croit que tout le monde vit au rythme des très nombreuses vacances
qu’implique le statut d’étudiant …
DouteSoralien décembre 22, 2012 à 12:28
Bon, ben je repasse alors
Entre un étudiant qui essaie de s’extraire de la
médiocrité du milieu dans laquelle il est plongé (sans doute n’y arriverais-je
jamais, question de déterminismes), et un « Mezigue » qui trolle sur toutes les
vidéos de Soral toute la journée (je viens de tomber sur toi par hasard ! Quand
même…), je me demande lequel est le plus hargneux, lequel se remet le moins en
question et lequel est le plus psychologiquement instable de nous deux…
Et lequel est le plus fasciné par Soral, au point
de l’élever à quelque chose de plus important qu’il n’est ?
Il n’est pas impossible que tu finisses par
tomber sous son charme (mécanisme de base de la drague macho)…
Moi, j’essaie péniblement de relativiser Soral
(ou de le dépasser). Mais disons que les discours qui vont dans l’anti-Soral,
les chasseurs de fascistes et d’antisémites à l’extrême n’aident pas vraiment
à la démarche.
Encore merci à ceux qui sont restés courtois Bon vent, vacances ou pas…
Mezigue décembre 23, 2012 à 6:51
@ Doutesoralien
Je me doutais que vous étiez de mauvaise foi mais
pas à ce point ! Il est clair que vous n’avez pas lu les raisons de ma présence
sur YouTube et donc certainement pas lu les billets que j’ai écrit sur Soral
sur le blog Tatamoche ; en particulier le billet n°4
Voilà pourquoi vous recourez à nouveau à une
attaque ad hominem et au psychologisme le plus plat ; «arguments» des faibles
d’esprit.
Pour votre gouverne oui je passe une partie de
mon temps sur un ordinateur et oui je suis allé exciter des petits soraliens de
votre genre en espérant que certains d’entre eux seraient capables de se
remettre en question et non je n’ai pas à vous rendre compte de ce que je fais
ou ne fais pas de mes «journées» (ou plutôt des deux minutes que je consacre
à répondre – en m’amusant beaucoup – aux âneries les plus grosses des plus
obtus des soraliens)
Certains, avec qui j’ai établi un bon contact par
ailleurs l’ont fait (ont accepté de se remettre en question) et je m’en
réjouis. Pour vous il est clair que c’est impossible. Vous semblez beaucoup trop
frivole.
Je ne passe pas sur votre nouveau double-bind. Il est
clair que vous n’avez toujours pas compris ce qu’est ce genre de petite
perversion intellectuelle et que vous en usez donc continuellement et sans
contrôle. Ce qui indique au passage à quel point vous êtes encore dans les
limbes de la post-adolescence.
Pour ce qui est de la «fascination» , j’ai déjà
répondu. Pour ce qui est de «tomber sous son charme», je vous avoue que je
trouve cette supposition très amusante. Je connaissais les idées de Soral alors
que vous n’étiez encore qu’un bébé tétant votre mère. Si j’avais dû tomber sous
le charme de ce bonimenteur décavé, ce serait déjà fait …
Et je vais vous dire qu’à la limite je préfère un
jeune homme étant tombé sous le charme mais s’en étant remis qu’un triste sire
de votre acabit dont on sent à l’avance toute l’arrogance et le mépris dont il
sera capable s’il réussit ses examens …
A bientôt
Deuxième dialogue ICI
Troisième dialogue ICI
Soral est un néo-fasciste populiste qui surfe sur la crise et instrumentalise le net avec son bagou. Son conspirationnisme est totalement ridicule mais fascine la génération "youtube" qui n'a jamais lu livre de sa life.
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