Nombre total de pages vues

lundi 31 décembre 2012

Dialogue n°1 avec un soralien


J’avais le microscopique espoir, à voir le nombre très important de lecteurs que ce billet  a suscité, que certains soraliens ouverts d’esprit, pour autant qu’une telle chose existe, aient le courage de venir dialoguer ici. C’est sans grande surprise  que j’ai constaté qu’il n’y avait pas grand monde au portillon...

Ce premier (un deuxième est en préparation) «dialogue» avec un soralien » n’en est pas tout-à-fait un dans le sens qu’il n’est pas un échange de mails entre ces deux seules personnes qui cherchent à comprendre ce que dit l’Autre mais qu’il consiste en réponses que j’ai, pour ma part, données à l’appel qu’avait lancé quelqu’un se présentant comme soralien «capable de se remettre en question»

Cet échange est paru sur un blog dont il y aurait beaucoup à dire - quant à ses partis pris  idéologiques et sa méconnaissance de certains auteurs qu'ont plusieurs participants - mais dont le mérite – très rare il faut le souligner - est que, tant qu’on reste poli, le Webmestre ne censure pas (contrairement donc à ce qui se passe sur les blogs des frères ennemis et bouffons d'extrême-droite Robin et Soral). La preuve en est que j’ai pu m’exprimer en toute liberté ; ce alors que d’autres participants auraient bien voulu que ce ne soit pas le cas (je pense en particulier à celui qui, un peu obtus, n’a pas hésité à me traiter de «troll») …

Par honnêteté je n’ai pas changé grand-chose aux originaux des commentaires. Pour s’en assurer, cliquer ICI

J’ai juste ôté les réponses que ce soralien faisait à d’autres participants et fait quelques petites corrections et réaménagements pour rendre la lecture plus facile.

En mettant en forme cet échange, j’ai regretté de n’avoir pas mieux et plus répondu à ce «soralien critique»  car je me suis aperçu qu’il avait encore beaucoup à répondre à ses (boiteux) «arguments» en défense de Soral (1) . Mais une partie de moi sait que, de toutes façons, le nombre de ceux qui veulent réellement se remettre en question (comme prétendait le faire ce soralien), sur ce sujet comme sur d'autres, est infime et que donc s’épuiser à répondre est une tâche de Sisyphe.

_________________________________
(1) En matière d’arguments boiteux, on peut lire ICI  la participation d’un soralien à la discussion autour de la fiche Wikipedia de son guru.

Cet adepte de la secte politique soralienne écrit, sans rire : «l'homme est indéniablement celui (ou un de ceux) qui a produit le plus de "pensées" ces dernières années ».  Nous voilà informés. Soral est un des plus grands penseurs de notre temps. Faut-il en rire ou en pleurer ?  
_________________________________

DouteSoralien décembre 17, 2012 à 10:33 


Bonjour à tous,
Je suis ce qu’on peut appeler un « soralien » qui se remet en question à la lecture de ce site.


Je ne suis pas membre d’E&R, mais j’ai tout vu, lu, écouté d’Alain Soral, et compris beaucoup de choses. Je suis un étudiant à Sciences Po qui apprend plus chez Soral (mais en fouillant à fond, je le détestais au début) que nulle part ailleurs.

Saurez-vous répondre à mes arguments ? Je suis entièrement ouvert à la réfutation.

Préalablement formé (intellectuellement) par Edgar Morin et d’autres, l’ambiguïté, la complexité, voire le paradoxe ne me dérangent pas du tout. Au contraire, cela me paraît essentiel pour comprendre le personnage, comme n’importe quel autre phénomène.

Je suis d’accord quand vous dites que Soral est un être très perturbé, empli de haine et de frustrations. Seulement, à mes yeux, ces tares ne s’opposent pas, mais justement conditionnent son « génie » (je n’utilise pas ce terme dans son sens absolu, bien sûr).

Tout le livre «Sociologie du dragueur» démontre que pour aller draguer dans la rue, il faut être au fond du trou. Le dragueur ne doit son efficacité et sa virtuosité qu’à son vice qui le ronge et qu’il finit par sublimer, plus par nécessité que par talent d’ailleurs.

Il en irait de même pour l’auteur qui doit sa pertinence à son stakhanovisme, et qui doit son stakhanovisme à sa haine, sa souffrance et son manque de reconnaissance. Par dialectique, le grandiose ne peut venir que de l’humiliation qui en porte les germes.


Il y a derrière tout cela l’idée très déterministe que le vécu (l’histoire personnelle, elle-même dépendante de l’Histoire) structure la sensibilité, qui structure la pensée.

Pour comprendre quelque chose en profondeur, aller au bout, à l’extrême, il faut avoir un rapport avec lui. Un rapport sensible, réel, charnel, limite pathologique.


Un valide, malgré toute son empathie et sa bonne foi, ne comprendra jamais ce que sent et ce que comprend un handicapé. Cela explique du même coup la très grande intolérance de Soral envers les homosexuels, par exemple.

Sentir, c’est comprendre. Soral peut donc avoir un rapport pathologique au Juif (déjà dans Sociologie du dragueur, il y a l’idée d’élection qui est évoquée), mais ce rapport pathologique est sans doute la condition nécessaire à une compréhension poussée de « la question juive ».

Comprenez-vous ce que je veux dire ? Je vois en Soral un homme brisé, crasseux, qui sublime ses propres caprices (besoin de reconnaissance, etc) dans un projet qui en retour construit réellement du sens. Ce projet n’est pas parfait : erreurs d’interprétations, aspect commercial dans le but de survivre (1) et de faire de l’argent (2), et bien sûr stratégie, voire sophismes pour maintenir la cohérence du projet et de l’homme.

Le projet est évidemment totalement dépendant de l’homme puisqu’il est son œuvre, le fruit de sa sensibilité sublimée.

J’espère avoir expliqué ce que je pense être «l’épistémologie» de Soral. Elle comprend la compréhension de sa pensée comprise comme un système (système résiste à l’entropie, avec sa part de bassesses et de malhonnêtetés), ainsi que la compréhension de ses limites.

Reste à juger si ce système de pensée est pertinent vis-à-vis de la réalité : je trouve que oui, sur beaucoup d’aspect. Je suis moins sensible à ce qui rentre un peu dans le domaine de l’ésotérique. Une solution : se cultiver (Soral dit lire 4h par jour depuis ses 18 ans) pour se faire son propre avis. Mais rejeter Soral (ce que j’ai pourtant fait pendant un temps) est une erreur.

NB : ce message est totalement amical et honnête. J’attends vos réponses, vos arguments que j’écouterai attentivement afin de comprendre pourquoi certains disent avoir « décroché » (suis-je dans l’erreur, dans l’attente d’une révélation, d’un voile déchiré, ou bien ces témoignages ne sont-ils que ceux de déçus, qui croyaient voir en Soral un prophète là où il n’y avait qu’un homme qui tente d’exister par la compréhension du monde ?).

Merci de m’avoir lu  


Mezigue décembre 18, 2012 à 4:04 

@ DouteSoralien


Je ne sais pas si vous êtes réellement « étudiant à Sciences Po» (Peut-être ne savez-vous pas que l’utilisation d’un pseudonyme autorise autant les mensonges que la vérité) mais si c’est donc la vérité, je suis effaré par l’incroyable confusion d’esprit que révèle votre sorte de «lettre ouverte » ; «lettre ouverte à ceux qui critiquent Soral mais qui n’ont pas compris que ce lecteur assidu (quatre heures par jour) (1) est un être perturbé mais d’une grande finesse dont le «système de pensée» est valide»


Etes-vous sérieux quant vous parlez de «répondre à vos arguments» ? Est-ce sérieux de parler d’épistémologie (même avec des guillemets) à propos de Soral ?


Le pire serait que vous soyez effectivement «amical et honnête» et réellement «étudiant à Sciences Po».


Vous n’aurez que deux solutions après vous être vraiment détaché de Soral. Celle extrême de danslapeaudalainsoral ou celle, plus modéré de Silène.

(1) Je doute que Soral ait jamais lu de façon régulière « 4 heures par jour » mais quand bien même cela serait vrai, on ne peut pas dire que cela lui ait beaucoup profité à voir le nombre d’âneries et de contresens qu’il fait sur un grand nombre de sujets.

Sur le fond le problème n’est d’ailleurs pas tant de consacrer tant de temps à la lecture (ce qui n’impressionne que les incultes) mais de choisir les lectures que l’on fait et, surtout, d’être capable de les comprendre.

Or même pour les lectures que Soral prétend d’avoir faites, on ne peut que constater qu’il est soit un bien mauvais lecteur, soit un sacré fumiste (car il n’en connait qu’un mauvais résumé).


DouteSoralien décembre 18, 2012 à 7:32 


Merci pour m’avoir répondu plutôt sérieusement !

 «Ou bien Soral est il pour vous une forme d’exutoire qui vous permets de respirer après tant de formatage à cette pensée politiquement correcte au service du totalitarisme marchand ? »

==> C’est tout à fait ça. Je nage dans un milieu d’étudiants membres des Mouvements Jeunes Socialistes… Il est fort probable que, sorti de Sciences Po, je finisse par lâcher la soralitude pour m’occuper de ma carrière dans le privé… On ne quitte jamais sa classe sociale. Même si, au niveau des idées politiques, la plongée dans Soral m’a totalement transformé – et, je pense, à jamais.

«Adorez vous à ce point le « romantisme » des conflits intérieurs qui ravagent Soral,

pour vous infliger une telle plongée destructrice ?»

==> Mon intérêt pour Soral, que je trouvais infect dans les vidéos, a effectivement été déclenché lorsque j’ai lu «La vie d’un vaurien», que j’ai trouvé furieusement poétique et sincère. Je garde en conscience le côté «dragueur» de Soral qui sait jouer sur l’émotionnel pour émouvoir. 

Le problème, c’est que les contre-arguments qu’apportent les anti-Soral me paraissent toujours réfutables, explicables tant ils s’attardent sur des détails. Par exemple, le fait que Soral prédisait DSK me paraît toujours aussi valide. Il était le favori, tout le monde le dit.

J’ai l’impression que les gens qui critiquent Soral ne l’ont tout simplement pas compris.

Je détestais Soral avant de potasser La vie d’un vaurien / Sociologie du dragueur. Ce sont des livres que j’ai lu et dont je me suis totalement imbibé. Je me suis ensuite intéressé au structuralisme dialectique de Goldmann, à la pensée de Clouscard (après tout, Soral ne fait que reprendre les idées des autres et de les synthétiser – mais même Marx ne faisait que reprendre Hegel, on peut remonter loin…).

Sur le fond, Soral n’est pas loin de Zemmour (sauf sur l’islam). Les anti-Soral sont-ils anti-Zemmour ? Ou Zemmour est-il aussi un affreux nazi délirant ? Et Michéa ?

J’aimerai comprendre ce que vous reprochez à Soral (à part une fixation sur les juifs, c’est vrai ?) ?

NB : beaucoup d’étudiants s’intéressent à Soral.



Mezigue décembre 19, 2012 à 12:17 


@ DouteSoralien


Votre nouveau commentaire me permet d’avoir confirmation de ce qui semble être votre honnêteté intellectuelle et de la lucidité que vous avez sur vous-même. Merci.


Ceci dit, plusieurs de vos affirmations me semblent plutôt contestables (Ainsi votre «on ne quitte jamais sa classe sociale» ou encore la filiation idéologique dont on ne pourrait jamais remonter le fil) mais ce n’est peut-être pas le lieu ici d’en discuter


Je n’ai pas lu la «vie d’un vaurien» mais je vous crois sur parole. Peut-être Soral aurait dû s’arrêter là plutôt que de se croire brillant essayiste et prédicateur …


Sur Zemmour je n’ai rien à dire si ce n’est que de parler à son sujet de «nazi délirant» est sans intérêt car totalement idiot. Du peu que j’en ai vu, il me semble être un intelligent chroniqueur et un habile polémiste.


Pour Michéa, que je connais bien mieux, la question qu’il faudrait surtout se poser est de savoir pourquoi son interprétation toute personnelle d’Orwell et certaines de ses idées ont eu un tel succès (succès dont il a été lui-même fort surpris) auprès de la droite nationale, la nouvelle droite et l’extrême-droite.


Pour ce qui concerne ce qui est principalement reproché à Soral, je vous invite à relire ce blog (Le blog danslapeaudalinsoral) . Vous verrez qu’il n’y a pas forcément consensus. Pour ma part je me suis exprimé sur deux blogs et j’ai l’intention, suite à ce genre de questions récurrentes, d’y revenir plus tard de façon plus approfondie et plus personnelle.


Reste cette antienne des «contre-arguments» qui ne seraient pas convaincants car réfutables à leur tour. Je vais peut-être vous étonner mais je suis en partie d’accord avec vous. Tout comme je suis d’accord avec l’idée que certains anti-soraliens ne l’ont pas compris. 


Tout ceci demanderait de longs développements et il faudrait préalablement commencer par distinguer l’idée «d’argumentation» de celle de «rhétorique»


Sa «fixation sur les juifs» ajoutée à ses délires conspirationnistes me semblent deux assez bonnes raisons en elles-mêmes pour avoir des «reproches» à formuler contre Soral … 


PS : Quant vous écrivez que « beaucoup d’étudiants s’intéressent à Soral » est de la sociologie soralienne ?



DouteSoralien décembre 18, 2012 à 9:47 


Pardon, mais la «théorie du complot» est un concept aussi vide et crétin que l’antisémitisme ou le fascisme. 


Soral ne parle pas de «complot»… Il décrit les stratégies politiques. Israël a une stratégie d’expansion. Soral relie le projet d’Israël au projet biblique.


Antisémitisme : Soral ne pense pas que les juifs sont une «race» inférieure… Il attaque le système de pensée juif (qui consiste à se penser supérieur aux autres, ce qu’on peut vérifier aisément si on a des amis juifs !) et le fait que ce soit une population très soudée et assez dominante en France. Il n’y a aucun racisme derrière. Maintenant, c’est vrai que Soral est très violent envers les juifs – mais il faut dire qu’ils ne l’aiment pas vraiment non plus…


Maintenant, si les anti-Soral pensent que l’histoire est aussi simple et manichéenne que dans les programmes scolaires…


J’ai beau vous lire avec intérêt, comprendre un certain nombre de choses qui vous agacent chez Soral et ses fidèles, le marketing de son site un peu naze (survivalisme, traditionnalisme, etc), je ne vois vraiment pas en quoi on peut critiquer le travail global de cet auteur.



Ses vidéos du mois, à part quelques exagérations et sans doute certaines erreurs, sont plus intelligentes et sérieuses que 99% de ce qu’on voit à la télé…


Mezigue décembre 19, 2012 à 8:12 


@ Doutesoralien



Une première réponse «à chaud» après avoir lu vos deux derniers commentaires. 


C’est merveilleux ! Vous semblez être l’incarnation-type d’un soralien … intelligent (les meilleurs convertis …) – disons moins stupide que la majorité … Je vais donc prendre ce que vous écrivez comme la meilleure défense possible du soralisme et bientôt y répondre.


En attendant permettez-moi une première remarque pourquoi avoir choisi comme pseudo «Doutesoralien » , les cinq premières lettres me semblent de trop. Non ?


Seconde question : Vous avez écrit plus haut : «Pour comprendre quelque chose en profondeur, aller au bout, à l’extrême, il faut avoir un rapport avec lui. Un rapport sensible, réel, charnel, limite pathologique». 

Vous qui semblez donc avoir « bien compris » le soralisme (en tous cas mieux que beaucoup d’autres), iriez-vous jusqu’à dire que vous avez un rapport sensible, réel, charnel, limite pathologique avec lui ?


Mezigue décembre 19, 2012 à 3:25 


@ Doutesoralien


Quelques rapides réponses :


«Pardon, mais la « théorie du complot » est un concept aussi vide et crétin que l’antisémitisme ou le fascisme»


=> Pardon mais «la» (il faudrait employer le pluriel) théorie du complot n’est pas un «concept». Elle est une tentative de décrire les mécanismes psychologiques, (et les impacts socio-politiques que ces croyances plus ou moins délirantes entraînent) de ceux qui croient qu’ils peuvent tout expliquer de la complexité du monde à partir de la seule représentation (généralement de type paranoïaque) personnelle qu’ils en ont. J’ai mis deux liens sur tatamoche et vous pouvez vous payer l’excellent numéro de la revue Agone sur ce sujet (Voir ICI) ...


Quant aux concepts de fascisme et d’antisémitisme, j’en viens à nouveau à douter que vous soyez réellement étudiant à Sciences Po… Mais même sans cela, je vous renvoie à deux auteurs dont Soral «drope» souvent les noms pour épater les incultes ; Clouscard et Lukacs qui doivent se retourner dans leurs tombes en apprenant que l’antisémitisme et le fascisme sont des concepts «vides et crétins» … 


«Soral ne parle pas de « complot »… Il décrit les stratégies politiques. Israël a une stratégie d’expansion. Soral relie le projet d’Israël au projet biblique»


=> Evidemment que Soral ne parle pas explicitement de «complot» … Il n’est pas, comme certains de ses défenseurs, totalement idiot. Il laisse ces derniers tirer eux-mêmes les conclusions qu’il veut leur inculquer.


Il ne décrit pas les stratégies politiques (il n’y connaît rien) des différents partis politiques israéliens qui se sont succédés au pouvoir, il est beaucoup plus sommaire. Il impute, à partir d’une lecture puérilement littérale de l’Ancien Testament, des intentions à l’Idée (« i » majuscule) mythique qu’il se fait de l’Etat israélien
.

« Antisémitisme : Soral ne pense pas que les juifs sont une « race » inférieure… »


=>  Etes-vous vraiment certain qu’il ne raisonne pas en termes de races ? N’est-ce pas par crainte des Lois qu’il reste discret (dans ses discours …) sur cette question ?


«Il attaque le système de pensée juif (…) et le fait que ce soit une population très soudée et assez dominante en France»


=> Pensez-vous sérieusement qu’il existe un «système de pensée juif» ? N’est-ce pas très exactement ce genre d’idée (stupide) qui permet de reconnaître un antisémite ? 


Il est parfaitement permis d’être contre le communautarisme mais il faut alors l’être, si l’on veut être cohérent, contre TOUS les communautarismes. Il ne me semble pas que ce soit le cas pour Soral.


«(qui consiste à se penser supérieur aux autres, ce qu’on peut vérifier aisément si on a des amis juifs !) »


=> Ce genre de «constatation» est-il un nouvel exemple de la «sociologie» soralienne ?


« Il n’y a aucun racisme derrière. Maintenant, c’est vrai que Soral est très violent envers les juifs – mais il faut dire qu’ils ne l’aiment pas vraiment non plus… »


=> Le «racisme» ne se limite pas au racisme de type biologique (tel celui défendu par certains théoriciens nazis). Le racisme commence là où il y a exclusion. Or il est clair que le discours de Soral implique l’exclusion. C’est même pour cette raison que l’ostracisme dont il est aujourd’hui l’objet a commencé (Allez réécouter la vidéo dans laquelle il a commencé pour la première fois ses propos antisémites). Ses amis antisémites auraient dû le prévenir lorsqu’ils ont constaté sa gouaille … Mais peut-être était-ce, de leur part, délibéré … 


«Maintenant, si les anti-Soral pensent que l’histoire est aussi simple et manichéenne que dans les programmes scolaires… »


=>  Enfermé dans votre grave autisme soralien, vous n’avez pas l’air de vous rendre compte que le monde ne se divise pas entre gentils partisans de Soral et anti-Soral un peu bornés. A nouveau je m’interroge sur votre prétendu statut d’étudiant étant donné ce qui semble être une totale méconnaissance des questions théoriques sur l’Histoire …


«J’ai beau vous lire avec intérêt, comprendre un certain nombre de choses qui vous agacent chez Soral et ses fidèles, le marketing de son site un peu naze (survivalisme, traditionalisme, etc)»


=> Il ne s’agit pas pour ma part seulement «d’agacement» mais bien d’effarement et de consternation


«je ne vois vraiment pas en quoi on peut critiquer le travail global de cet auteur»


=> Mais de quel «travail» parlez-vous ? Arrêtez tout de suite vos études, vous n’avez aucune notion de ce qu’est un travail d’ordre intellectuel


«Ses vidéos du mois, à part quelques exagérations et sans doute certaines erreurs, sont plus intelligentes et sérieuses que 99% de ce qu’on voit à la télé… »


=>  Ne regardant jamais la télévision je ne sais pas quoi vous répondre si ce n’est que je vous plains de n’avoir apparemment que ce choix



DouteSoralien décembre 18, 2012 à 10:10  


Le «rôle» de Soral n’est pas de donner toute la Vérité, mais de développer un contre-discours, de montrer l’envers du décor.


Dans sa vision, Poutine résiste à la pression américaine. Maintenant, il ne faut pas être naïf et dire que Poutine est Jésus incarné ! Il voulait visiblement dire, dans sa réponse, que lorsqu’il s’agit de montrer les tares de Poutine, tous les médias dominants le font. Quel intérêt pour un discours «subversif» de dire ce que tout le monde dit… déjà ?


C’est la même chose pour tout. Tout le monde brûle l’Islam, alors il ne va pas en rajouter dans les défauts inhérents à toute religion, mais montrer au contraire les bons côtés (intégration sociale, valeurs morales, etc).


Dans la même idée, dans ma tête les vidéos du mois n’ont pas pour but de donner la Vérité révélée !

Il s’agit de faire comprendre une logique globale en rebondissant sur l’actualité. C’est de la pédagogie. Il improvise sur son canapé (le côté « jazz » qu’il revendique), nous donne son point de vue. On retient surtout les idées générales, et la méthode de critique, les points d’analyse.


Ce qui ne l’empêche pas d’abuser de rhétorique, et de quelques procédés sophistes (pointer un deux-poids deux-mesures, etc)…


Encore une fois, je ne vois pas en quoi tout cela ferait de Soral le mal incarné. Ni même un auteur frivole, vu tout ce qu’il dit de vrai et de sérieux sur la drague, le féminisme, les communautarismes, l’influence d’Israël, le poids des religions, les manipulations historiques…


Voilà, voilà. Je reste toujours ouvert et sans animosité 


DouteSoralien décembre 19, 2012 à 1:55 


Le doute n’est peut-être pas l’opposé de la foi, mais son revers… 


Effectivement, je pense que ma sensibilité propre et certains éléments de mon vécu (que je n’ai pas envie d’étaler…) me « prédispose » à être sensible à Soral. C’est important de le faire remarquer, d’ailleurs.



Mais j’ai conscience aussi de mes limites intellectuelles : je ne suis pas issu d’une classe sociale pauvre, je ne revendique donc rien.


Il y a sans doute un peu de l’effet «poing sur la table», mais on ne peut pas réduire à cela.


Quant aux dégâts sur la population que vous jugez stupide et «malléable» (vous devez donc venir du peuple pour en parler ainsi, c’est sûr…), je trouve ça moins pire que ce qui est déjà fait par les médias.



Les médias montrent du doigt l’islam alors que c’est une population rarement aisée, qui n’a aucun pouvoir en France (combien d’hommes politiques, de journalistes musulmans ? Existe-il un Crif musulman ?), et Soral montre du doigt les juifs dominants (il ne parle jamais du petit commerçant juif, toujours d’hommes politiques, de banquiers ou de journalistes…).



Pourquoi il serait moins légitime de dénoncer ceux d’en haut que de taper sur ceux d’en bas ? Parce qu’ils se défendent mieux ?…



Maintenant, qu’il manque de nuance et qu’il soit beaucoup trop violent et obsédé sur la question juive, je suis d’accord.


Il y a beaucoup de religion dans Marx.


Pour Jean Soler, c’est un judaïsme sublimé (esclavage d’une classe ouvrière qui forme un peuple, annonce d’une vengeance et de temps nouveaux, d’un rôle à jouer dans l’histoire…).


Pour Soral, il y a surtout du christianisme dans Marx (le christianisme vu comme la révolution du judaïsme, une fois qu’on a compris les limites du judaïsme – ce qu’a fait Jésus…) : retour à des valeurs de partage et d’humilité (communisme), dans un monde capitaliste dominé la recherche de profit (assimilé au judaïsme).


Je ne vois pas où Soral voue un culte à Poutine, il n’en parle pas tant que ça. Il dit que objectivement, Poutine a redressé la Russie qui était à un niveau catastrophique depuis la chute de l’URSS.


Pour comprendre comme les soraliens pensent, il être dialectique en permanence : il est normal d’être diabolisé par les dominants qu’on veut déranger.



Combien d’auteurs maintenant dans les livres d’histoire ont connu la censure, ou publiaient sous pseudonyme ?


Jésus lui-même (je vais loin, mais c’est pour aller au bout de la logique) a fini crucifié, perçu comme un dangereux agitateur. Dangereux pour qui ? Le peuple ou les élites ?


Ici "doutesoralien" avait écrit tant de sottises que je renonçais provisoirement à lui répondre point par point ... 

Mezigue décembre 19, 2012 à 6:04 


@ Doutesoralien



Donc vous n’avez rien à répondre … ou plutôt si … des foutaises … 


N’oubliez pas mon conseil : Si vous êtes réellement étudiant (en première année) de Sciences Po, abandonnez immédiatement ce genre d’études … Il vous manque et la faculté de raisonner correctement et le minimum de culture requise en sciences humaines. Celle que vous avez ne dépasse pas le niveau d’un internaute qui surfe de blogs complotistes en survol de fiches d’encyclopédies


Sacré farceur …


Mezigue décembre 21, 2012 à 8:13 


@DouteSoralien


Je ne peux que vous remercier de ce nouveau commentaire car il confirme très nettement la vacuité de vos réflexions.


Il permet également de souligner à nouveau qu’à côté du troupeau des soraliens godillots, il existe aussi des petits pédants du soralisme, ceux qui tout admirant la rhétorique populiste de Soral («C’est une forme de pédagogie, proche du peuple») cachent mal le mépris («Les seules critiques que je peux faire à Soral, c’est d’être très people») qu’ils ont pour ceux qui ne comprennent pas la «subtilité» dialectique* de leur guru 


*Je note qu’apparemment vous ne connaissez pas le sens du mot dialectique …


Mais ce n’est pas seulement sur le côté abject de ces réflexions que je veux insister mais sur un point qui me semble tout aussi grave, votre perversité** intellectuelle.


** La perversité intellectuelle a ceci de plus que la simple malhonnêteté intellectuelle qu’elle fait subir délibérément une dépravation à la première.


Cette perversité consiste ici à user du double-bind. Ce que vous faites dans la question qui clôt votre commentaire.


Ce double-bind consiste ici à tenter d’enfermer ceux qui s’opposent à Soral dans un dilemme (que vous croyez) «insoluble».


Si vous ne dites rien contre Soral, c’est parce que vos n’avez pas d’arguments ou que ceux-ci n’ont aucun valeur.


Si vous développez des arguments et/ou faites une analyse un peu poussée du personnage, c’est que vous admettez que ce personnage a de l’importance à vos yeux donc qu’il est important.


A ce genre de crapulerie langagière perverse, je réponds ceci mon tout petit monsieur  :


Je n’ai à me justifier auprès d’un individu de votre espèce ni de l’utilisation que je fais de mon temps ni de mes centres d’intérêt. D’ailleurs si vous m’aviez mieux lu, vous le sauriez. J’ai créé un blog pour me moquer de ce que j’appelle les bouffons de l’ultra-droite car ils ont un côté fascinant.


Soral est un cas particulièrement intéressant parce qu’il est arrivé à séduire à la fois toute une frange paranoïaque de l’ultra-droite (et même aussi de l’ultragauche) mais aussi une frange à demi-cultivée de petits bourgeois pédants et puants … 


PS Dans vos petites malhonnêtetés annexes il y a aussi celle consistant à désigner en bloc les «anti-soral» (qui seraient obsédés par les conspirations abracadabrantes) face aux soraliens (qui, eux, penseraient politique et géopolitique).


PPS : Preuve supplémentaire, s’il en était besoin, de la viduité de ce que vous écrivez est ceci : Qu’est-ce que cela peut bien signifier que d’avoir un «côté paranoïaque est très nuancé» ? La paranoïa peut être plus ou moins délirante mais elle ne peut pas, par sa nature même, être «nuancée»

Ici je copie l’intervention d’une tierce personne et ma réponse car celle-ci me semble caractéristique de cette démarche assez fallacieuse qui consiste à se présenter comme plus tolérant qu’un autre alors qu’on est surtout beaucoup moins clairvoyant. 

La réflexion de ce skippygrandgourou me fait irrémédiablement penser à ceux qui après 1933, continuait, au nom d’une courtoisie coupable, à appeler Hitler «Monsieur» Hitler.  Je note que cet intervenant ne sait pas, comme beaucoup, faire la différence entre un discours ferme, un discours agressif et un discours injurieux.  

Signalons qu’après ma réponse cet intervenant n’a pas su continuer la conversation …

skippygrandgourou décembre 21, 2012 à 9:13 


@Mezigue.



Même si je suis en grande partie d’accord sur le fond, dans la forme je ne vois pas l’intérêt d’utiliser des termes aussi agressifs envers DouteSoralien qui a fait l’effort de venir discuter de manière assez courtoise. (Personnellement je ne ferai pas autant d’efforts en allant m’inscrire sur E&R, j’ai déjà perdu assez de temps sur Fachoravox)



Qu’espérez-vous avec une telle agressivité ? «une conversion» immédiate ?




Mezigue décembre 21, 2012 à 10:20


@ Skippy



Qu’est-ce qui vous choque exactement ? Est-ce le mot «pédant» ou le mot «pervers» ? 

Voudriez-vous que je pratique la sémantophobie (la peur des mots), ou l’hypocrisie ?


Ce que j’espère ? Certainement pas une «conversion» sauf si c’est aux vertus intellectuelle.


En tous cas je n’attends plus rien de « DouteSoralien ». Vous devriez comprendre que ce n’est pas directement à lui que je m’adresse mais à ceux ou celles qui se font piéger par la rhétorique soralienne et n’arrivent pas forcément à mettre en forme les mots justes pour répondre à celle-ci. 

C’est aussi pour eux que je réponds. 


Enfin, permettez-moi de trouver bien plus violent (au minimum sur le plan symbolique), agressif et discourtois le discours soralien et celui de ses épigones, que le mien.


Ici vous pratiquez à votre tour une sorte de double-bind en voulant imposer d’emblée aux gens qui s’opposent à ce discours une modération. 

N’avez-vous pas compris que ce qui fait la force d’un Soral est le manque de fermeté (aussi bien sur la forme que sur le fond) qu’il rencontre? Pour la preuve de ce que j’avance voici  un exemple de ce que cela donne quant Soral se trouve face à quelqu’un qui n’a pas peur de lui répondre avec fermeté.



J’avoue par ailleurs sans gène qu’en certaines circonstances, c’est bien le combat qui me semble plus approprié que le débat (sans compter que la limite entre les deux n’est pas toujours très nette …)


Pour plus de détails sur cette question voir les commentaires ICI



DouteSoral décembre 21, 2012 à 11:58 


Un dernier petit passage… (…)


@Mezigue : eh bien disons que sa paranoïa est moins délirante qu’elle ne pourrait l’être…


Pour Soral, j’ai parcouru les discours «contre» (qui m’ont rarement convaincu, tant ils étaient «extrêmes» – un comble – et finalement assez faibles).



Mon avis final est que l’intérêt actuel de Soral est de VULGARISER beaucoup d’idées «subversives». Mais une fois saisi la logique Soralienne, il faut lire de vrais auteurs pour plus d’honnêteté intellectuelle, et plus (beaucoup plus) de respect de la complexité.



Je sais que Soral n’est pas «clean», mais outre les caprices égocentriques, il fait un boulot de pédagogie important. Cela le salit beaucoup, mais il le cherche et en rajoute.


La méthode Soralienne de «cracher dessus pour élever le niveau» ne m’intéresse pas – comme quoi je ne suis pas le plus soralien des deux, qui l’eut cru ?


Bonne vacances  



Mezigue décembre 21, 2012 à 7:15 


@ DouteSoralien


Etes-vous sérieux quand vous parler d’une paranoïa «moins délirante qu’elle ne pourrait être» ? 

A quel degré devrait-elle être pour ne plus être prise en considération, selon vous, comme «discours politique présentant des éléments intéressant» mais comme discours dangereux car excitant la haine intercommunautaire, ici une haine antijuive d’ordre pathologique ?


Et au risque de déclencher un réflexe pavlovien de la part de certains internautes (C’est un point Godwin nananère …) à quel moment historique les discours politiques du NSDAP vous semblent être devenus des discours de haine envers un bouc émissaire particulier ? 


Vous voulez lire des livres sérieux ? Et bien commencez par lire Viktor Klemperer et Jean-Pierre Faye pour comprendre comment on est passé du langage simpliste et binaire diffusé par les petits prédicateurs antisémites de l’époque à la prise de pouvoir de l’Etat allemand par une bande de gangsters nazis … 


Vous avez «parcouru» !!! C’est «ça» votre «culture» d’étudiant !!! Vous «parcourez», vous «survolez» ?


«Assez faible» dites-vous ? Mais commencez déjà par être capable de faire des phrases cohérentes et avoir un raisonnement rigoureux avant que de juger les longs textes d’analyse (textes que j’ai indiqué en liens sur tatamoche) du fort médiocre essai qu’est «Comprendre l’Empire» 


En fin de compte il ne vous reste donc que cet «argument». Soral serait un bon vulgarisateur et un pédagogue intéressant … 


Vous ne voudriez pas non plus qu’il ait une tribune à la télévision à une heure de grande écoute ? 


(Comme le dit un autre commentateur) Au mieux, je vous imagine mort de rire, en écrivant des conneries pareilles…


Au pire, vous êtes réellement à sciences-po.


«Bonnes vacances». On voit bien là l’adolescent attardé qui croit que tout le monde vit au rythme des très nombreuses vacances qu’implique le statut d’étudiant …



DouteSoralien décembre 22, 2012 à 12:28 


Bon, ben je repasse alors 


Entre un étudiant qui essaie de s’extraire de la médiocrité du milieu dans laquelle il est plongé (sans doute n’y arriverais-je jamais, question de déterminismes), et un « Mezigue » qui trolle sur toutes les vidéos de Soral toute la journée (je viens de tomber sur toi par hasard ! Quand même…), je me demande lequel est le plus hargneux, lequel se remet le moins en question et lequel est le plus psychologiquement instable de nous deux…



Et lequel est le plus fasciné par Soral, au point de l’élever à quelque chose de plus important qu’il n’est ?



Il n’est pas impossible que tu finisses par tomber sous son charme (mécanisme de base de la drague macho)…  


Moi, j’essaie péniblement de relativiser Soral (ou de le dépasser). Mais disons que les discours qui vont dans l’anti-Soral, les chasseurs de fascistes et d’antisémites à l’extrême n’aident pas vraiment à la démarche.


Encore merci à ceux qui sont restés courtois  Bon vent, vacances ou pas…



Mezigue décembre 23, 2012 à 6:51 


@ Doutesoralien


Je me doutais que vous étiez de mauvaise foi mais pas à ce point ! Il est clair que vous n’avez pas lu les raisons de ma présence sur YouTube et donc certainement pas lu les billets que j’ai écrit sur Soral sur le blog Tatamoche ; en particulier le billet n°4


Voilà pourquoi vous recourez à nouveau à une attaque ad hominem et au psychologisme le plus plat ; «arguments» des faibles d’esprit. 


Pour votre gouverne oui je passe une partie de mon temps sur un ordinateur et oui je suis allé exciter des petits soraliens de votre genre en espérant que certains d’entre eux seraient capables de se remettre en question et non je n’ai pas à vous rendre compte de ce que je fais ou ne fais pas de mes «journées» (ou plutôt des deux minutes que je consacre à répondre – en m’amusant beaucoup – aux âneries les plus grosses des plus obtus des soraliens)


Certains, avec qui j’ai établi un bon contact par ailleurs l’ont fait (ont accepté de se remettre en question) et je m’en réjouis. Pour vous il est clair que c’est impossible. Vous semblez beaucoup trop frivole. 


Je ne passe pas sur votre nouveau double-bind. Il est clair que vous n’avez toujours pas compris ce qu’est ce genre de petite perversion intellectuelle et que vous en usez donc continuellement et sans contrôle. Ce qui indique au passage à quel point vous êtes encore dans les limbes de la post-adolescence. 


Pour ce qui est de la «fascination» , j’ai déjà répondu. Pour ce qui est de «tomber sous son charme», je vous avoue que je trouve cette supposition très amusante. Je connaissais les idées de Soral alors que vous n’étiez encore qu’un bébé tétant votre mère. Si j’avais dû tomber sous le charme de ce bonimenteur décavé, ce serait déjà fait … 


Et je vais vous dire qu’à la limite je préfère un jeune homme étant tombé sous le charme mais s’en étant remis qu’un triste sire de votre acabit dont on sent à l’avance toute l’arrogance et le mépris dont il sera capable s’il réussit ses examens …


A bientôt


J'invite ici les soraliens sincères à commenter  ... Mais toujours selon les mêmes règles données dans mon précédent billet sur Soral ...

Deuxième dialogue ICI
Troisième dialogue  ICI

1 commentaire:

  1. Soral est un néo-fasciste populiste qui surfe sur la crise et instrumentalise le net avec son bagou. Son conspirationnisme est totalement ridicule mais fascine la génération "youtube" qui n'a jamais lu livre de sa life.

    RépondreSupprimer