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samedi 31 août 2013

Commentaires et/ou Dialogues 2 ?



Un lecteur m’ayant ICI interpellé sur la disparition de certains commentaires, je me vois dans l’obligation de donner des explications, supplémentaires à celles données ICI, sur ma façon de gérer ce blog

Toute personne ayant au moins une fois surfé sur la Toile sait quels problèmes entraînent  la multiplication anarchique des commentaires ; soit à cause de la présence certains «trolls», soit à cause de ce qui est appelé, parfois à tort, «flooding». A ce sujet on lira avec profit l’échange entre «Laurence» et Léo Scheer ICI (à partir du commentaire n°7) ;  cet éditeur ayant d’ailleurs écrit, dès 1994 un premier  livre précurseur sur ce sujet, puis un second en 2011. 

C’est aussi le sentiment que j’ai eu très rapidement  lorsque j’ai fait mes premières explorations sur internet.  J‘ai alors considéré, je l’avoue comme certains réacs, que ce qui se passait sur la Toile sous forme de «commentaires» était sans intérêt. 

      Pourtant face à ce que d’autres ont posé  comme étant peut-être une sorte de révolution démocratique - ainsi Dominique Cardon - produite par internet et d’autres moins*, on peut légitimement se poser la question de savoir si cette «révolution» ne vient pas seulement du fait que tout un chacun peut créer un blog et exprimer ce qu’il pense de tel ou tel sujet d’actualité ou pas mais aussi du fait que de cela pouvait naître des échanges éventuellement fructueux. 
         
         *Parions que l’évocation du nom de ce philosophe fasse bondir mes lecteurs d’extrême-droite  du fait qu’il est l’auteur de ce livre

Force est de reconnaître que c’est très rarement le cas et on peut sans hésitation accuser ici certains  informatichiens (j’ai bien écrit certains …) qui ont délibérément réduit l’espace disponible à ceux qui voudraient faire des réponse étoffées à certains blogueurs ; sans parler de ces fumisteries que sont des outils comme Twitter qui, du fait qu’ils sont couplés avec le développement du portable, réduisent les possibilités de ce que l’on n’ose pas dire «pensée», à sa plus simple expression.

Comment faire alors ?

J’ai donc pensé à créer, pour ce blog, une sorte de proposition d’accès au dialogue à ceux qui auraient le réel désir d’échanger des idées autrement que par un, simple et souvent unique, commentaire  et ailleurs que sur un «forum».  

Force est de reconnaître que ceux capables de dialoguer sans passion militante (Comme semble en être atteint mon crétin préféré du moment) sur le sujet principal sous-jacent de ce blog - à savoir la place réelle de la nouvelle droite dans le champ idéologique français qui semble aujourd’hui en pleine mutation – semblent ne pouvoir se compter que sur les doigts d’un unibrassiste ayant perdu aussi son second bras.

Pour ce que concerne ce que moi-même j'écris sur mes différents posts, c'est toujours, comme cela doit être, à mon avis, dans le virtuel/numérisé, des work in process

Ceux qui lisent ce blog depuis un certain temps savent que je révise souvent ce que j'écris en fonction de ce qui m'est dit par certains lecteurs en off ou en on.  

J'ai écrit je "révise" et non je "négationne" et je "falsifie". N'est-ce pas mes petits geeks d'extrême-droite toujours prompts à brandir Orwell qu'ils n'ont jamais lu ...

2 commentaires:

  1. Bien le bonjour.

    Tout d'abord vos articles s'enchaînent et vous avez mes plus sincères encouragements pour continuer votre démarche. Je vous suis gré pour avoir pu lire Frédéric Dufoing, Daniel Bensaïd, des rédacteurs d'esprit68 et d'autres que j'oublie sur les sujets qui m'interpelaient. Il est crucial d'éviter l'effet Guru à l'égard de qui que ce soit, et cela passe par une information écléctique - et vous savez ce dont je parle même si vous avez ce vilain défaut qui consiste à exclure ceux qui nous aident à verbaliser la critique de l'activisme sioniste et l'excès de la réaction philosémite. Information écléctique qui suppose notamment un blog "antifasciste" à la fois combatif et cultivé comme le votre. Qui ne rêve pas de vivre dans une société éclairée ? Et cela passe par la réfutation des auto-proclamés dissidents, comme Soral que bien peu d'intellectuels n'ose réfuter, sûrement par élitisme, car ils ont une aura à laquelle ils tiennent. Vous êtes comparable à une Caroline Fourest - dont j'espère qu'elle prend en compte les reproches sur sa tendance au procès d'intention et au sectarisme. Ne lâchez rien et tirez profit de la critique qui vous est faîtes.

    Par ailleurs, vous écrivez « Si vous vous étonnez que votre commentaire ne soit pas validé, posez votre question ici : l_mezigue@orange.fr », ce qui ne précise pas qu'il faut passer par voie d'email. C'est votre blog, votre règle, mais elle doit apparaître.

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    1. @ Bien le bonjour

      Je vous remercie de vos encouragements bien que je ne sois pas sûr que vous ayez bien compris quelle a été, au départ, ma «démarche» sur ce blog. Pour rappel elle était d’exprimer ma stupéfaction de voir que deux bouffons particulièrement indigents sur le plan intellectuel, pouvaient avoir un tel succès.

      Ma démarche, en tous cas, n’a jamais été, et n’est pas, d’animer une sorte de blog «antifasciste». Non pas que je rejette l’idée ou croit qu’un tel combat soit devenu définitivement inutile - ce serait plutôt l’inverse à voir le nombre de blogs d’idiots utiles (à l’extrême-droite) reprenant les poncifs classiques de celle-ci (le beauf du blog l’Organe en est un exemple symptomatique) – mais je crois que le travail doit se faire en amont.

      En effet je crois que le fait de ce renouveau n’est pas seulement dû à des données socio-économique qui font que des centaines de glandeurs plus ou moins mythomanes croient préparer la «révolution» (rouge-brune) derrière leur écran mais bien en raison d’un travail effectué en amont depuis quarante ans par ce que l’on peut appeler sans se tromper les héritiers idéologiques du fascisme (Comme l’a parfaitement analysé l’historien Nicolas Lebourg dans un de ses livres à propos de la «droite radicale») ; combat insuffisamment dénoncé parce qu’insuffisamment perçu comme tel.

      Ce travail a abouti à ce que l’ur-fascisme (Au sens où l’Umberto Eco l’a défini) s’affuble d’un masque qui le rend sympathique à un grand nombre.

      Constatation qui me fait dire que l’antifascisme pour l’antifascisme, l’antifascisme uniquement moralisant et sous forme de «slogans » hurlés dans la rue, ne suffit pas.

      C’est là la raison qui m’a fait cibler plus particulièrement quelques petites pointures de la nouvelle droite et AdB en particulier car je reste persuadé, au moins pour les premiers, qu’ils n’ont jamais abandonnés leurs idées passées. Ce dont je trouve confirmation par le fait des innombrables ponts et liens qu’il y a entre ces «intellectuels» et une forme plus ou moins élaborée de militantisme. Comment ne pas être saisi par la convergence de tous ces réseaux comme les appelle fort justement Caroline Fourest ?

      Je suis d’accord avec vous pour dire qu’elle peut être un exemple pour moi. Malgré les tombereaux d’insultes qu’elle reçoit des racailles de toutes les extrême-droites, elle continue à dénoncer sans relâche l’obscurantisme sous toutes ces formes. L’obscurantisme, ce n’est pas seulement le crétin qui croit que Soral est cultivé parce que c’est un bon baratineur (Ce genre de crétin n’a pas l’air d’être gêné de se faire ainsi baratiner comme s’il était une femme que l’on veut séduire …), c’est le pédant semi-cultivé qui trouve que cela suffit les droits de l’homme et autres héritages des Lumières.

      Pour ce qui est du sionisme et de l’antisionisme, je ne vois pas ce que je pourrais ajouter que j’ai déjà dit. La dénonciation du colonialisme israélien a déjà été faite de mille et une façons et en tous cas de manière plus honnête à gauche que du côté de l’extrême-droite … Ce qui est certain est que juger aussi bien la politique internationale que la politique intérieure à l’aune de cette problématique - comme le font cette racaille de Soral et son larbin idéologique – c’est être un antisémite.

      Pour ce qui est de la validation des commentaires, sauf à ne pas vouloir comprendre, la chose est simple. Comme sur quasiment tous les blogs et sites, ils sont modérés (que ce soit à priori ou à postériori ne change rien à l’affaire). J’ai indiqué une adresse pour ceux qui ne comprendraient pas les raisons de cette modération et donc souhaiteraient une explication à cette non-validation. Où est donc le problème ?

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